Le prophète ELIE ( L' homme sauvage)
Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l'Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. Malachie 4-5
Je me suis toujours demandé pourquoi la chapelle de Saint Herbot était un prieuré des Carmes de Rennes jusqu'à la Révolution?
Le prophète ELIE et l'Ordre Mendiant des Carmes de la chapelle de Saint Herbot. Le prophète ELIE est le premier "Djihad" des religions du Livre « Je brûle de zèle pour le Seigneur, Dieu de l’univers ! » (1R 19, 10.14) Ils le traitèrent de menteur. Et bien, ils seront emmenées (au châtiment). Exception faite des serviteurs élus d'Allah.} (37/127-128)
Une tradition veut que Jean II de Bretagne, Comte de Richemond , seigneur du Huelgoat est à l'origine de l'Ordre Mendiant des Carmes en Bretagne ,on sait qu il a amené deux pères Carmes de Palestine,probablement avec lui de la croisade d’Édouard Ier d'Angleterre, son beau-frère ,où il les établit à Ploërmel et il y leurs construit en 1271 un couvent où il fut inhumé .Je pense que c'est lui aussi,Jean II de Bretagne qui installa dans ses terres du Poher des ermites qui étaient aussi des nobles occidentaux, de la grotte de Elie du torrent biblique de KIson du Mont Carmel réfugiés de la reconquête de la Terre Sainte par les Sarrasins et qui leurs permirent de fonder un hermitage ou prieuré et la première chapelle Saint Herbot à l'orée du le site des cascades qui ressemble à si méprendre au torrent biblique de Kerith du Mont Carmel près de Jaffa, aujourd'hui en Israel et où le prophète ELIE fit une retraite initiatique avant ses combats contre le culte païen de Baal et sa prêtresse la reine Jézabel.
L' orientation de l' ordre des Carmes , après la fin des états latins d'Orient se trouva modifiée,en Occident des ermites ,ils furent « aspirés » en quelque sorte par les villes et devinrent des prédicateurs et des confesseurs . le prieuré de Saint Herbot dans les bois fut délaissé pour la ville, mais vu ce site exceptionnel ,ce Mont Carmel et son torrent en Occident ,il devait rester en leur possession et le sanctuariser en créant une légende chrétienne à l' occidentale d'un ermite saint Herbot des cascades comme est aussi leur saint chrétien protecteur issu de l' ancien testament le prophète ELIE , l' homme sauvage des grottes, des torrents ,le sacrifateur du taureau à YHWH sur le Mont Carmel , le massacreur des païens ""et le feu de Yahweh (la foudre) tomba et dévora l'holocauste et le bois, les pierres et la poussière, et il lampa l'eau qui était dans la rigole. Tout le peuple vit la chose. Ils tombèrent sur leur face et dirent : "C'est Yahweh qui est Dieu, c'est Yahweh qui est Dieu !" Alors Élie leur dit : "Saisissez les prophètes de Baal : que pas un d'eux n'échappe !" Élie les fit descendre au torrent de Kison, où il les égorgea. 40. (v.18-40).(Ces versets aujourd'hui occultés de la Bible ont donné un alibi au nom de Dieu aux juifs ,aux chrétiens et aussi aux musulmans aux tueries ,aux massacres perpétrés lors des guerres entre les religions du Livre et aux exterminations des populations des terres païennes par ceux-ci au nom de leur DIEU unique .
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Saint Luc est dans le christianisme représenté avec un taureau qui est le symbole du sacrifice divin dans toutes les religions. Explication: son évangile commence par l'évocation de Zacharie, le père de saint Jean-Baptiste le prêtre sacrificateur desservant le Temple de Jerusalem : : En Bretagne les saints patrons des bêtes à cornes et des pierres sont aussi le pape saint Cornély et saint Nicodème ,ce dernier avait sa statue comme le saint Fiacre un moine irlandais le protecteur des travaux des champs dans cette chapelle .Saint Cornély et saint Nicodème seraient une forme moderne et christianisé de l' ancienne divinité Cernunos dieu aux cornes. Dans la tradition populaire en Bretagne,Saint Nicodème a repris l' attribut de saint Luc le taureau du fait qu'il était aussi un rabbin ,un sacrificateur du taureau du premier Temple comme Zacharie, le père de saint Jean-Baptiste. Pourquoi Saint Herbot est aussi un saint patron des bêtes à cornes??? L'incarnation du saint patron le prophète ELIE des ermites de l' Ordre des Carmes installés au pied de la cascade ???
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L’extrémité du Mont Carmel domine la splendide baie de Haïfa. Pas très loin d’ici se trouvent les ruines du premier site de l’Ordre des Carmes. Comment cela se présente-t-il ? Ce site est inconnu de la plupart des pèlerins qui viennent au Mont Carmel. Sans les explications d’un bon guide, le visiteur des lieux risque fort d’être plus que déconcerté par cet amas de ruines. Elles s’étalent sur une surface relativement modeste dans le lit d’un petit torrent desséché que les Arabes appellent « Wadi’ aïn es Siah », ce qui signifie « torrent des pèlerins ». Cela veut dire qu’à partir d’une certaine époque, peut-être même dès avant les Croisades, on y venait en pèlerinage. A l’entrée du site, un peu en contre-bas, un édifice d’apparence banale abrite une source d’eau pure qui jaillit en permanence et qui a reçu, probablement à l’époque dite « byzantine » (Ve - VIe siècles), le nom vénérable de « source d’Élie ». Si vous remontez le lit du torrent vers l’est, vous remarquez à main gauche, sur le versant septentrional qui surplombe le champ de mines, une curieuse grotte à double étage que l’on appelait à la même époque « grotte d’Élie et habitation d’Élisée ». Sur le versant méridional, à la même hauteur, quelques cellules creusées dans la roche calcaire étaient appelées « grottes des fils des prophètes ». Tout ceci nous montre qu’à partir d’une époque très ancienne qui doit correspondre aux origines mêmes de la vie monastique, on était persuadé qu’Élie, Élisée et leurs disciples « les fils des prophètes » avaient établi leur demeure dans le lit de ce torrent et qu’ils y avaient inauguré la vie érémitique. Il ne faut donc pas nous étonner que des moines, désireux d’imiter la vie solitaire de ces saints prophètes, soient venus très tôt habiter dans ces parages qui étaient à l’époque bien pourvus de grottes naturelles et y aient vécu selon un genre de vie proche de celui des habitants des « laures » du désert de Judée. Au VIe siècle, un pèlerin italien appelle cette « laure », « monastère de Saint Élisée ». Retenons ce fait d’importance capitale pour le futur Ordre du Carmel : de temps immémorial, on a vénéré en ces lieux le souvenir du Prophète Élie et, pendant plusieurs siècles, des moines grecs y ont mené une vie solitaire à son imitation. (suite) http://www.carmel.asso.fr/Les-origines-sur-le-Mont-Carmel.html |
Livre des Rois (2R 1:8) Et ils lui répondirent : "C'était un homme avec une toison et un pagne de peau autour des reins." Il dit : "C'est Elie le Tishbite!" L'aspect ascétique est indéniable ; l'habit du prophète Élie évoque celui que portera plus tard Jean-Baptiste, et ce costume insolite le faisait reconnaître à coup sûr.( Évangile selon Saint Mathieu 3,4 Et lui, Jean, avait un vêtement de poil de chameau, et autour de ses reins une ceinture de peau, et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.) Élie est plus encore un solitaire qu'un ascète. Il ne paraît pas rattaché à une confrérie de prophètes. On le voit rarement dans les cités; il n'y vient que poussé par l'Esprit, pour reprendre les rois. Il préfère la retraite, les défilés sauvages du torrent de Kerith, le Carmel, le désert de Juda, le mont Horeb avec ses grottes. Il sera seul contre 850 "prophètes" païens, seul à l'Horeb pour rencontrer Dieu ; de son vivant il ne se déchargera d'aucune mission sur Élisée (2 R 1), et jusqu'à la fin il cherchera la solitude. (2 R 2,2.4-6.) (1) N’ayant pas de fondateur, les Carmes ont trouvé en Élie leur guide et leur Père ; ils ont retenu comme devise ses deux cris qui résument l’idéal carmélitain : « Il est vivant le Seigneur devant qui je me tiens ! » (1R 17,1 ;18,15) et « Je brûle de zèle pour le Seigneur, Dieu de l’univers ! » (1R 19, 10.14) Voici, je vous enverrai Élie, le prophète,avant que le jour de l’Éternel arrive,ce jour grand et redoutable. Malachie 4,5 Le prophète Elie de l' ancien Testament est le saint patron de l'ordre mendiant des Carmes qui est le fondateur du prieuré et de la chapelle de Saint Herbot vers 1270 .Il a été créé comme l' ordre du Temple et l'ordre de Saint Jean de Jérusalem de la Commanderie de La Feuillée ,en Palestine lors des Croisades . |
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Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, Avant que le jour de l'Éternel arrive, Ce jour grand et redoutable. Il ramènera le cœur des pères à leurs enfants, Et le cœur des enfants à leurs pères, De peur que je ne vienne frapper le pays d'interdit. . Malachie 4,5,6 ( les derniers versets de l'Ancien Testament de la Bible.)
Pour moi, ce n'est pas le roi David qui trône au milieu des douze Sybilles d'Apollon de la chapelle de Saint Herbot, mais le prophète Élie et son bourdon de pèlerin .le bâton de Moïse , le voyageur infatigable quand sa mission le réclame. le poing brandissant représente son intransigeance quand il s'agit de la gloire de Dieu "un djihad" . Il est le saint patron de l' ordre des Carmes et ses religieux et son gouverneur du prieuré des Carmes de Rennes de la chapelle de Saint Herbot . le prophète Élie ce solitaire devient un voyageur infatigable quand sa mission le réclame. Le même Esprit de Dieu qui l'attire dans le silence l'envoie sur les routes, de Jéricho à Sarepta, du mont Carmel à Beersheba et jusqu'à l'Horeb. C'est ce qui faisait dire à Obadyahu, majordome d'Achab : "Quand je t'aurai quitté, l'Esprit de Yahweh t'emportera je ne sais où" (1 R 18,12.) Face aux tentations des cultes du Baal, aux louvoiements d'Achab et d'Ochozias, face à l'indifférence ou à la veulerie du peuple, Élie se montre intransigeant, farouche parfois, parce qu'il s'agit de la gloire de son Dieu. Et pourtant il reste "un homme semblable à nous" (Ja 5,17), |
L'Ordre Mendiant des Carmes tire son nom et son origine du Mont Carmel en Palestine, au dessus d’Haïfa, autrefois habité par les prophètes Elie et Elisée et leurs disciples, dont cet Ordre prétend descendre. Au XIII è siècle, Albert, Patriarche de Jérusalem, donna aux solitaires du Mont Carmel une règle qu'approuva le Pape Innocent IV. La vieille montagne du prophète Elie exerça toujours sur les Croisés un attrait mystérieux. Ils visitaient avec piété, les solitaires vivant dans des grottes. Saint Louis en 1254 revenant de la Croisade, décida six Religieux à l'accompagner à Paris, et une tradition veut que Jean II de Bretagne, Comte de Richemond en a également amené deux à Ploërmel en 1271. Ils se sont répandus très rapidement dans la plupart de nos pays : Italie, Angleterre, France, Belgique, Allemagne, Espagne. Mais ils ont éprouvé une grande difficulté à s’adapter, car les conditions de vie qu’ils rencontraient en ces divers pays étaient très différentes de celles qu’ils avaient connues au Mont Carmel. Ils commencèrent par fonder des ermitages semblables à celui de Terre Sainte. Mais ils s’aperçurent bien vite qu’il leur était très difficile, pour ne pas dire impossible, de pouvoir subsister loin des agglomérations et des villes alors en pleine expansion. Ils furent peu à peu « aspirés » en quelque sorte par les villes, s’établissant en un premier temps dans leur voisinage ou même dans leurs faubourgs, puis pénétrant peu à peu à l’intérieur même des remparts des cités médiévales, souvent pour de simples raisons de sécurité. Tout ceci entraîna une profonde modification de leur genre de vie. A partir de ce moment-là, on ne peut plus considérer les Carmes comme des ermites, bien qu’il y en eût encore beaucoup parmi eux, et cela pour longtemps, mais comme des Frères « mendiants » à l’image des Franciscains et des Dominicains. L’aspect communautaire et la dimension apostolique se développèrent nécessairement dans les villes au détriment de l’érémitisme qui ne fut plus dès lors pratiqué qu’à l’état isolé. Cette mutation radicale entraîna des réactions hostiles de la part de ceux qui étaient fortement attachés à l’idéal de vie érémitique des origines. Nous en avons un bel exemple dans un petit livre, écrit vers 1270, par Nicolas le Français qui démissionna de sa charge de prieur général pour protester contre la nouvelle orientation apostolique de l’Ordre. Ce petit livre, intitulé la « Flèche de feu », resta sans écho et ne parvint pas à infléchir cette orientation nouvelle. Les Carmes devinrent des prédicateurs et des confesseurs. Ils se présentèrent dans les Universités pour y étudier la théologie. Et bientôt, plusieurs d’entre eux s’y distinguèrent comme Maîtres réputés. Au XIVe siècle, deux Carmes s’illustrèrent dans la charge épiscopale : saint André Corsini et saint Pierre Thomas. http://www.carmel.asso.fr/Le-retour-en-Europe.html#sommaire_1 http://www.carmel.asso.fr/Les-origines-sur-le-Mont-Carmel.html |
LA VIE DE SAINT HERBOT
SAINT HERBOT Camille CLECH Michel PENVEN Association <<Sur les traces de François Joncour>>(en vente au café GUILLOU Saint Herbot)
A en croire un texte parut en 1715 l'auteur, un jésuite de QUIMPER : Herbaudus c'est ainsi qu'il nomme saint Herbot, serait né en Grande Bretagne de parents nobles. A son baptême il reçut ce nom composé de Her signifiant vigilant ou se levant et Baudus qui équivaut à don de Dieu ou bienfait. Devenu adulte il s'adonna à la prière, aux veilles et aux jeûnes. Attiré par le désert il arriva dans un bois où il rencontra dans une grotte solitaire un saint homme qui lui rappela les paroles du Christ, il prit congé des siens et gagna l'Armorique où il accomplit nombre de miracles. (Saint Herbot ,d'après ce texte a tous les attributs du croisé soldat de Dieu qui a eu la révélation en Terre-sainte.) Ayant voulu un jour construire dans un bois entre les rochers une cabane, il en fut chassé par des gens malfaisants. Arrivé dans un autre bois il y rencontra une femme qui ramassait du bois, illuminée par la grâce de Dieu ,il lui posa sur la tête un gros rocher pour qu'elle le porte au lieu où devait être édifiée son église. Elle n'en sentit pas le poids bien qu'il fut impossible à des hommes en grand nombre de bouger la pierre, ce rocher se trouve encore aujourd'hui dans les fondations de l'édifice. |
Les armoiries de l' Ordre de l' Hermine des ducs de Bretagne trônent le sommet du porche sud de la chapelle de Saint Herbot qui porte la date de 1509 .Cet ordre fut supprimé lors de l'annexion du duché par la France en 1532
Le calvaire et sa représentation d' ADAM. Ce très intéressant calvaire, sans doute l'un des plus riches et des plus curieux de sa catégorie, est bien méconnu.( Gwenc'hlan Le Scouezec
-Le porche ouest est une iconographie unique dans l'art chrétien de l' Arbre de Jessé ( le père du Roi David) qui fait référence aux versets prophétiques messianiques du livre d' Isaïe du chapitre 11:6,7,8-
La danse à cloche-pied de la grue attribut d' Apollon exécuté par Thésée,le vainqueur du Minotaure
La Chapelle Sixtine des bois.
Comme pour la Chapelle Sixtine du Vatican, ce temple des bois s'inscrit dans la continuité païenne et biblique comme le gardien de la loi évangélique face au protestantisme , réunissant et résumant ici dans le travail du bois et de la pierre, tout ce qui l' avait précédé la venue du Rédempteur: les sybilles des dieux païens et les prophètes de la Torah .
Les douze sybilles d'Apollon annonciatrice de la venue du Christ.
Le roi Arthur et Saint Herbot.
La chapelle de Saint Herbot fait partie de la premiere liste des monuments français classés de 1840 par Prosper Mérimée.
Le calvaire et sa représentation d' ADAM.
Le chancel et les tables aux offrandes
Le prophète ELIE et l'Ordre Mendiant des Carmes
Les prophètes de la venue du Christ
La frise de la représentation des travaux d' Hercule à l' intérieur du cancel (le lion de Némée ,de l'Hydre du marais de Lerne et des écuries d'Augias,) Le mythe d'un Jesus païen
Les frises représentant le ciel de la nuit domaine des dieux païens
Notre Dame de Bonne Nouvelle a sous les pieds un croissant de lune ( symbole de l' Islam).
Les fresques des anges musiciens du porche et sa représentation symbolique chrétienne de la cascade.
Le vitrail du martyr de saint Laurent
Un bas-relief du chancel de la chapelle de Saint Herbot :Une femme ouvrant la gueule d'un Démon.