L'église de Lannedern.

Elle est 6 kilomètres de la chapelle de Saint Herbot

http://kergranit.free.fr/Textes/Lannedern.htm

L'eglise de Lannedern.

An ankou

Le  mythe antique du cerf volant chasseur de serpent ( Il est aussi  un mythe chrétien)

Détail d'une illustration du Physiologus de Berne 2nd tiers du IXe siècleMosaïque de pavement d'église - 540 ap. n.è.

Saint Edern et saint Théleau, tous deux des saints de cette partie de la Haute Cornouaille sont traditionnellement représentés  qui chevauchent toute la nuit sur le dos de son cerf "volant"  qui est  aussi le serpent celtique (en breton un cerf volant sarpant nij) auraient délimité les frontières du pays qu'il devaient christianiser. ,(C'est l' animal chasseur mythique de serpents, associé à  CERNUNNOS)

La légende de Tadig koz, connue sous de multiples noms (« Le chien noir de Lenn ar Youdig », etc.) est la plus connue. Une des nombreuses variantes a été transcrite par Anatole Le Braz dans La légende de la mort. C'est la description de la manière dont les âmes des trépassés ayant eu une mauvaise vie, revenaient hanter leur ancienne maison ; pour que cela cesse, il fallait faire un exorcisme (une « conjuration ») et faire passer l'âme du fantôme dans le corps d'un chien noir. Dès cet instant commençait pour le prêtre du village du décédé un long chemin de presbytère en presbytère, depuis Bégard dans la variante décrite par Anatole Le Braz, pour aboutir chez Tadig koz, le vieux recteur de Saint-Rivoal ; au coucher du soleil, les deux prêtres, nu-pieds, devaient entrer dans l'eau du marais du Yeun Elez jusqu'à mi-jambes et lancer le chien noir dans les profondeurs du Youdig.


Le mythe de l' hydre du marais de Lerne

Né de Typhon et d'Échidna et élevé par Héra, ce monstre vivait dans une caverne près du lac de Lerne. Il avait le corps d'un chien et sept têtes de serpent.

Lerne se situe près de la cité d'Argos, au bord de la mer. Cette région fertile vivait dans la terreur de l'hydre, dont le repère se situait sous un platane, à proximité de la source Amymoné, au milieu d'un marais . Pour forcer le monstre à se montrer Héraclès décocha une série de flèches enflammées aux alentours de son nid.

Le combat commenca alors, Héraclès protégé par la peau du lion de Némée (voir le 1er des 12 travaux) et armé d'un gourdin. A chaque tête abattue renaissaient 2 nouvelles, et Héra envoya également un crabe géant aider l'Hydre dans son combat. Héraclès fit alors appel à son compagnon Iolaos, qui se chargea du crabe (Héra en fera la constellation du cancer) puis mit le feu à une forêt proche et avec des brandons brûla les têtes naissantes pour les empêcher de repousser. La dernière tête de l'Hydre étant immortelle, Héraclès la coupa et l'enterra sous un gros rocher. Avant de retourner auprès d'Eurystée, le fils d'Alcmène trempa ses flèches dans le sang du monstre vaincu.


  Le  mythe antique du cerf  volant chasseur de serpent ( Il est aussi  un mythe chrétien)

en breton un cerf volant ( ar sarpant-nij),

c’est par le souffle de ses naseaux que le cerf contraindra le serpent à sortir de son trou. Il « appuie ses naseaux à l’orifice [du repaire] et souffle avec force » ; bientôt « son haleine » oblige le reptile à sortir ; il le broie sous ses pieds et avec ses dents ; « le sol est bientôt jonché de débris pantelants et palpitants » (Pline histoire naturelle,VIII 50).

aussi ne faut-il pas croire que la porte d'Orcus s'ouvre dans ces régions et que par là les âmes soient attirées par les dieux mènes aux bords infernaux de l'Achéron, comme les cerfs aux pieds ailés attirent par leur simple souffle, dit-on, les serpents hors de leurs retraites, régénération des bêtes sauvages. A quel point ces fables sont contraires à la vérité, apprends-le, car c'est ce sujet même que je vais traiter. " Lucrèce, De natura rerum, livre VI