Le sanctuaire de Forc'han il est la porte des Enfers des marais du Yeun-Elez.
L'entrée du village de Forc'han
La grande paroisse originelle de Berrien s' étendait de Forc'han et ses grands marais du Yeun ELEZ aux rives verdoyantes de l' AULNE . Le Huelgoat et son sanctuaire le Gouffre en faisait partie serait en fait la mythique Vorganium ,la capitale des Osismes de la Gaule indépendante , non Carhaix la ville gallo- romaine, tout proche n'a jamais eu et été reconnu comme un sanctuaire depuis la nuit des temps C'est cette condition principale , un lieu fédérateur autour du mythe du lieu du meurtre fondateur du bouc émissaire qui engendre le sacré et de notion de capitale dans toutes les civilisations antiques.
L'origine du nom Vorganium viendrait de vorgan = la gorge ,le gouffre d'après le grand druide disparu Gwenc’hlan Le Scouëzec .Le V primitif gaulois a évolué en B pour Berrien Le nom de Forc'han (le V ici a évolué avec le temps en F) serait aussi un Vorganium.
Le sanctuaire du gouffre d' Huelgoat a donné son nom à la capitale des Osismes. Il est une des portes des enfers ou le puît sacré des celtes, il a des similitudes avec celui du sanctuaire de Forc'han celui ci a donné son nom à ce village de Loqueffret. Ce lieu a toute les caractéristiques d'un sanctuaire celtique:c'était une colline circulaire formant avec le coteau de Nestavel une gorge (aujourd'hui le barrage de Nestavel) où coulait la rivière sacrée de l'ELEZ ,surplombant une cuvette,cette vaste étendue de marais, lieu interdit, tabou et d’établissement permanent un vacuum sacré .Dans la tradition locale il est la porte des Enfers et des marais du Yeun-Elez. Aujourd'hui il est à l'emplacement du réacteur de la centrale nucléaire désaffectée de Loqueffret-Brennilis ( tout un symbole?) .
.La butte du Forc'han ( aujourd'hui en Loqueffret ,267 mètres) , signe du sacré de lieu, il y a une large pierre à bassin sur son sommet .Elle est coté levant face aux marais, elle symbolise l'Aurore, la classe feminine sacerdotale des Osismes et celle de la déesse mère ,la Vierge au Serpent elle est la sainte patronne de l' église de Brennilis , l'autre monticule face aux marais coté couchant est le Mont Saint-MICHEL celui ci est dédié à ce chasseur de Dragon tel est aussi l' Apollon celtique et grec, le vainqueur du serpent, le Python il symbolise la force et la classe guerrière .les deux monticules surplombent la grande cuvette des marais du YEUN ,domaine du génie des profondeurs le serpent celtique attribut de CERNUNNOS,( le Dionysos celtique) divinité liée au monde souterrain et au rythme saisonnier de la fertilité de la nature et non pas aux hauteurs , Cernunnos forme avec Lug une paire de jumeaux complémentaires et une troisième la déesse mère à l'image des couples dioscuriques grecs.
Ce bas fond et ses marais sont l'une des portes de l' autre monde souterrain domaine des morts et aussi le lieu de résurrection des vivants. Il s’agit ici d'un vacuum sacré interdit à l’établissement profane et destiné au sacrifice du bouc émissaire divinisé ou rites de pharmakos (un chien noir. qu'on noyait dans les profondeurs du Youdig. dans les légendes locales ce rite chrétien avait remplacé le sacrifice païen humain institutionnel .( comme celui de L'Homme de Lindow retrouvé dans une tourbière ).Ce vacuum sacré capture les affects maléfiques et bénéfiques qui émanent de la victime
La feuille symbole de Dionyssos est aussi celui de saint Jean Baptiste de La Feuillée
http://revues.unilim.fr/nas/document.php?id=2170#tocfrom2
Saint Edern sur le calvaire de Bilirit en Loqueffret.
Saint Edern et saint Théleau, tous deux des saints de cette partie de la Haute Cornouaille sont traditionnellement représentés qui chevauchent toute la nuit sur le dos de son cerf "volant" qui est aussi le serpent celtique (en breton un cerf volant sarpant nij) auraient délimité les frontières du pays qu'il devaient christianiser. ,(C'est l' animal chasseur mythique de serpents, associé à CERNUNNOS) La légende de Tadig koz, connue sous de multiples noms (« Le chien noir de Lenn ar Youdig », etc.) est la plus connue. Une des nombreuses variantes a été transcrite par Anatole Le Braz dans La légende de la mort. C'est la description de la manière dont les âmes des trépassés ayant eu une mauvaise vie, revenaient hanter leur ancienne maison ; pour que cela cesse, il fallait faire un exorcisme (une « conjuration ») et faire passer l'âme du fantôme dans le corps d'un chien noir. Dès cet instant commençait pour le prêtre du village du décédé un long chemin de presbytère en presbytère, depuis Bégard dans la variante décrite par Anatole Le Braz, pour aboutir chez Tadig koz, le vieux recteur de Saint-Rivoal ; au coucher du soleil, les deux prêtres, nu-pieds, devaient entrer dans l'eau du marais du Yeun Elez jusqu'à mi-jambes et lancer le chien noir dans les profondeurs du Youdig. Le mythe de l' hydre du marais de Lerne Né de Typhon et d'Échidna et élevé par Héra, ce monstre vivait dans une caverne près du lac de Lerne. Il avait le corps d'un chien et sept têtes de serpent. Lerne se situe près de la cité d'Argos, au bord de la mer. Cette région fertile vivait dans la terreur de l'hydre, dont le repère se situait sous un platane, à proximité de la source Amymoné, au milieu d'un marais . Pour forcer le monstre à se montrer Héraclès décocha une série de flèches enflammées aux alentours de son nid. Le combat commenca alors, Héraclès protégé par la peau du lion de Némée (voir le 1er des 12 travaux) et armé d'un gourdin. A chaque tête abattue renaissaient 2 nouvelles, et Héra envoya également un crabe géant aider l'Hydre dans son combat. Héraclès fit alors appel à son compagnon Iolaos, qui se chargea du crabe (Héra en fera la constellation du cancer) puis mit le feu à une forêt proche et avec des brandons brûla les têtes naissantes pour les empêcher de repousser. La dernière tête de l'Hydre étant immortelle, Héraclès la coupa et l'enterra sous un gros rocher. Avant de retourner auprès d'Eurystée, le fils d'Alcmène trempa ses flèches dans le sang du monstre vaincu. Le mythe antique du cerf volant chasseur de serpent ( Il est aussi un mythe chrétien) en breton un cerf volant ( ar sarpant-nij), c’est par le souffle de ses naseaux que le cerf contraindra le serpent à sortir de son trou. Il « appuie ses naseaux à l’orifice [du repaire] et souffle avec force » ; bientôt « son haleine » oblige le reptile à sortir ; il le broie sous ses pieds et avec ses dents ; « le sol est bientôt jonché de débris pantelants et palpitants » (Pline histoire naturelle,VIII 50). …aussi ne faut-il pas croire que la porte d'Orcus s'ouvre dans ces régions et que par là les âmes soient attirées par les dieux mènes aux bords infernaux de l'Achéron, comme les cerfs aux pieds ailés attirent par leur simple souffle, dit-on, les serpents hors de leurs retraites, régénération des bêtes sauvages. A quel point ces fables sont contraires à la vérité, apprends-le, car c'est ce sujet même que je vais traiter. " Lucrèce, De natura rerum, livre VI, |
Le menhir du carrefour du chemin du Mont saint Michel à la cascade de saint Herbot et du chemin du village de Forc'han à la chapelle de la Croix. la chapelle fut incendiée le 6 juin 2007 .C'est un acte de vandalisme comme pour ce menhir .)