La statuette d'un des deux divinités gallo-romains les Lares compitales..

Des Dioscures ,les jumeaux de Mercure et de Lara.

Celle ci fut retrouvée  près de l' ancien carrefour  des voies gallo- romaines de  kroiz-peulviny  qui mènent aux enfers du marais  du Yeun-Elez et du gouffre du Kastel-Gibel.

C'est une statue votive protégeant des êtres invisibles malfaisants

Le lare est l' intercesseur et l' interlocuteur des dieux avec les mortels. Il ne porte pas une couronne sur sa tête ,l' attribut des Dieux.

Origine (?) des Lares compitales

Lara était une naïade de l'Almon, ruisseau qui se jette dans le Tibre, au-dessous de Rome. Jupiter, amoureux de Juturne, n'ayant pu la trouver, parce qu'elle s'était enfuie et jetée dans le Tibre, appela toutes les naïades du Latium, et les pria d'empêcher la nymphe de se cacher dans leurs rivières. Toutes lui promirent leurs services. Lara seule alla déclarer à Juturne et à Junon les desseins de Jupiter. Le dieu, irrité, lui fit couper la langue, et donna ordre à Mercure de la conduire aux Enfers ; mais, en chemin, Mercure, épris de la beauté de cette nymphe, s'en fit aimer, et en eut deux enfants, qui, du nom de leur mère, furent appelés Lares..

(Une naïade, nommée Lara (anciennement Lala, en raison de son bégaiement) est venue avertir Junon que Jupiter aimait sa sœur Juturne).Jupiter s’emporte et lui arrache la langue dont elle avait fait un usage immodéré ; il appelle Mercure : «Conduis-la chez les Mânes — ce lieu convient aux silencieux —; nymphe, je veux bien, mais elle sera nymphe du marais infernal». Les ordres de Jupiter sont exécutés. Ils rencontrent un bosquet sur leur chemin : on dit que le dieu, son guide, s’éprit alors d’elle. Il lui fait violence, elle le supplie du regard, à défaut de paroles, et s’efforce en vain de s’exprimer par sa bouche muette. Elle devient enceinte et met au monde des jumeaux, les Lares, qui protègent les carrefours et assurent une vigilance perpétuelle dans notre ville.

Ovide, Fastes, II, 607-616

Ce mythe de la divinité né d' un viol  ressemble aux légendes bretonnes  de Sainte-Nonne et de son fils  Saint DIVY


La fête de cette déesse du silence se célébrait à Rome le 18 février( correspond aux fetes des Gras et son Sand Al lard..On mettait le feu et on jetait en flamme  ar zand al lard, un mannequin de paille qui représentait le dernier marié dans le torrent du chaos au Huelgoat le mercredi des Gras qui est aussi une tradition carhaisienne.. On lui offrait des sacrifices pour empêcher les médisances. Les Romains joignirent sa fête à celle des Morts (les Feralia), soit parce qu'elle passait pour être la mère des Lares, soit que, ayant la langue coupée, elle était l'emblème de la mort par son éternel silence.

Il semble qu'à l'origine, le Lare ait été un esprit infernal. Le mot est parent de larva, "fantôme, spectre". Selon Festus (273), aux fêtes Compitales, "on suspendait dans les carrefours des mannequins et des figures d'hommes et de femmes faits de laine, parce que, selon l'opinion commune, ce jour était consacré aux dieux infernaux, que l'on appelle Lares (quos vocant Lares) ; on leur offrait autant de mannequins qu'il y avait de têtes d'esclaves, et autant de figures qu'il y avait d'individus libres, afin qu'ils épargnassent les vivants et se tinssent pour contents de ces mannequins et de ces simulacres".

 

http://www.mediterranees.net/histoire_romaine/empereurs_1siecle/auguste/daremberg8.html

Les Lares compitales protègent les carrefours comme leur père  Mercure

C'est en fait une représentation gallo-romaine de Sucellos