L'Europe occidental ne connait pas de plus beau site naturel de pierres que les chaos du Huelgoat et ses environs .Elle ne connait pas de plus beau site de pierres levées que les alignements de Carnac et du Huelgoat.
x Ma vidéo des sites des rochers et des rivières en crue (unique)
http://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/riviere-argent1_cle26a2ed.pdf
Yann Kersale et ses illuminations éphémères du Chaos du Diable .(11 juillet 2011)
Fulub Ar Born et ses cascades éphémères du chaos du Diable ( 24 décembre 2013)
La crue de Noel 2013
La recherche du roi Artur dans les futaies sauvages de la forêt de Huelgoat constitue une quête des plus gratifiantes, même si l'image qui s'y dévoile en est assez inattendue. Le légendaire du lieu est des plus riches, où se mêlent Hok-bras,le diable, la Vierge, les fées, la princesse Dahut ou Ahés , Merlin ou encore des carriers impies engloutis sous les chaos rocheux, et dont le travail souterrain se signale par des coups sourds venus des profondeurs. Mais le site le plus spectaculaire, sur un sommet dominant les bois, est le "Camp d'Artus", vaste oppidum gaulois que protège un rempart construit selon la technique du murus gallicus (remblai maçonné sur une armature intérieure de poutres croisées), Les légendes qui s'y rattachent ont été notées par Cambry à la fin du XVIIIe siècle: "la tradition conserve dans ces lieux le souvenir de l'énorme château d'Artus ; des rochers de granit entassés donnent l'idée de ses vastes murailles. On doit y trouver des trésors gardés par des démons, qui souvent traversent les airs sous la forme d'éclairs, de feux follets, en poussant quelquefois des hurlements affreux; ils se répètent dans les forêts, dans les gorges du voisinage. Bretagne Celtique de Marc Déceneux (édition du Télégramme) |
Dans le livre Gargantua dans les traditions populaires de Pierre Sibillot écrit en 1883, l'auteur ne cite pas aucune d'une légende d'un Gargantua huelgoatain mais celle du Géor de Saint Herbot et celle du Hok-bras du Huelgoat.
La légende du Gargantua huelgoatain est en fait un plagia , un copier et coller d'une légende du Léon qu' on retrouve dans ce livre de Sibillot. Elle a été inventée et écrite par des notables locaux pour les brochures touristiques sur Huelgoat de la Belle-Époque.
Les notables républicains d' avant 1914 sont à l'origine de la légende de Gargantua ,elle était plus présentable pour l'image touristique de la ville que celle de la malédiction de saint Herbot ou celle du dragon de sainte Victoire contaminées avec le christianisme et les vieilles superstitions diaboliques des bouseux bretonnants.
Sainte Victoire une Vierge était encore vénérée avec le pardon des Cieux en 1857 et elle a son bas-relief de son martyr dans la chapelle Notre Dame des Cieux .Aucun érudit n'a jamais donné un nom de cette vierge martyre de ce bas-relief jusqu'à que j' ai deviné en 2008 que le vrai nom à cette martyre de ce bas-relief de la chapelle est en fait sainte Victoire .Je suis le découvreur de la légende de cette sainte Vierge vénérée autrefois au Huelgoat lors de mes recherches sur le Web , je l'ai déniché sur des sites en langue italienne .La légende d'un dragon qui vivait dans une grotte, qui empestait mortellement les environs et qui fut chassé grace à notre Vierge sainte Victoire. Après son martyr,elle fut enterrée dans un tombeau dans cette même grotte du dragon ). Elle a été repris depuis par .http://kergranit.free.fr/Textes/Le%20Huelgoat.htm
La légende dorée d' inspiration celtique de Sainte Victoire l' italienne date du IV siècles,elle a été écrite par un évêque gaulois de Rouen dont tous ses ouailles étaient païens. La Vierge, la sainte Victoire patronne huelgoataine vénérée autrefois a été occultée depuis 150 ans au profit du dogme de la Vierge Marie l' Immaculée conception
Elle se réfère au vrai mythe des divinités souterraines liées à l'eau et à la pierre tel sont le Serpent celtique. la Vouivre et le dragon des légendes chrétiennes ). Elle ressemble à si méprendre à la légende fondatrice du diocese du Léon écrite plusieurs siècles plus tard ,au détriment de la civitas des Osismes ,celle du combat du dragon et de saint Pol de Léon.
L' écusson sur le socle du calvaire de la croix neuve
PIERRES DE GÉANTS Un dicton de Cornouaille prétend qu'enlever les pierres de Berrien est parmi les quatre choses impossibles à Dieu. Tri zra n'hall ket an Aotrou Doue ober: Diveinañ Berrien (pe kompezañ Brazparzh) Diradeniñ Plouie Ha dic'hastañ Poullaouen Trois choses que Dieu ne peut faire: dépierrer Berien, (ou aplanir Brasparzh), défougérer Plouie, et députasser Poullaouen Dihasta Poullaouen c'est dans le sens d'assagir les filles de Poullaouen ( de gast putain) ".Ce dicton n'est pas si ancien que ça , il date de la fin du XVIII siècle du temps des mines. il se référé à ces femmes émancipées de la tutelle des hommes et des prêtres qui n'avaient que seul salaire leur travail aux casseries et laveries à Poullaouen .Elles sont à l' origine en 1767 de la première grève du monde ouvrier féminin .Elles n'ont pas craint de tenir tête 6 semaines à une direction intransigeante ,et elles ont gagné .Le droit de grève excitait et était toléré dans l'ancien régime. C'est la Révolution-Française qui l'aboli. réf Monange "Une entreprise industrielle au XVIII siècle . Les mines de Poullaouen -Huelgoat 1972.
Par Berrien, disons tout de suite qu'il faut, bien sûr, entendre Huelgoat qui lui fut longtemps rattaché. Ainsi donc les Bretons mettaient en doute la toute puissance de Dieu pour enlever tous ces monstres de pierres qui émergent des bois, des landes et des prairies, qui se sont assemblés en chaos et entassés dans les vallées pour faire dire un chant rocailleux à l'eau de la rivière. Mais leur vieux paganisme doutait moins de la force de Gargantua, ce héros celtique bien antérieur à Rabelais. Lors de sa venue dans ce coin de Cornouaille; Gargantua ne s'était vu servir dans une ferme que de la bouillie de sarrasin. Furieux d'un si triste repas, il passa bien vite en terre léonarde et pour se venger lança, vers ce pays d'Huelgoat, tous les rochers qu'il rencontrait sur sa route jusqu'à la mer. C'est pourquoi les terres du Léon sont si fertiles et celles de. Haute Cornouaille si pauvres et caillouteuses. Avant de partir, Gargantua avait signé son passage : un rocher a gardé le concave des formes charnues du géant. Là se trouve la fameuse Roche Tremblante, pierre d'épreuves et de consultations qui oscille lentement par une simple pression du dos.. . Selon les petits guides qui vivent tout l'été dans le chaos comme une bande de lutins malicieux, il y aurait eu querelles de clochers. Les bourgs de Berrien et de Plouyé, jadis, s'en voulaient à mort. Et non seulement les paroissiens mais aussi leurs recteurs, ce qui est fort mal pour des gens d'église. Ils s'en voulaient à tel point, que ces derniers, de leur paroisse respective, en vinrent à se bombarder à coup de rochers. Ils avaient trop présumé dex leurs forces et les pierres tombèrent à mi-route sur la paroisse d'Huelgoat formant le Chaos du Moulin. Mais, explique-t-on : le recteur de Plouyé avait un tir plus long. Aussi la rive de Berrien est-elle plus profondément parsemée de blocs que celle de Plouyé. Là se trouve la fameuse Roche Tremblante, pierre d'épreuves et de consultations, qui, à un endroit précis, tel un déclic magique, oscille lentement par une simple pression du dos. Le vieil homme, qui fait rouler sa pierre verte et moussue à souhait, officie avec le sérieux d'un fabricien de pardon. Tous ces rochers ont été le berceau de légendes à géants, tel ce Hok Braz, qui venait y jouer tout enfant. A trois ans, il avait déjà plus six pieds et comme il n'était pas encore baptisé, son père demanda à sa tante d'Huelgoat d'être sa marraine. Hok Braz marchait comme un homme et la tante n'eut pas la peine de le tenir sur les fonts baptismaux. Hok Braz fut gentil, mais, lorsque la tante lui mit du sel dans la bouche, il toussa si fort que le bedeau fut jeté contre un pilier où il se fit une jolie bosse à la tête. Et Hok Braz de rire de si bon cœur que tous les vitraux de l'église volèrent en éclats. BERNARD DE PARADES Hok-bras: Le publicateur du Finistère ,n° du 5 septembre 1874 conté par Jakou -ar-gall de Botmeur. LE CHAOS D'HUELGOAT
ARRONDIS, façonnés de vieillesse, les rochers d'Huelgoat poussent à pleins prés et pleine forêt. Ils sortent de la terre et se vautrent comme des bêtes couchées. Tantôt seuls, tantôt en chaos amoncelés, ils appellent une question. Mais ne croyez pas les petits guides lorsqu'ils vous assurent que « c'est l'eau de ruisseau tari, ils vous affirment que « l'eau est partie chercher d'autres pierres ». Pour entrevoir la vérité, vous imaginerez plutôt un commencement du monde à la mode bretonne. Au temps où le créateur brassait le granit en fusion, dans cette pâte qui ressemblait à quelque mauvaise bouillie de blé noir,. il s'était produit des grumeaux. Le Yod gwiniz du a refroidi et les années y ont mis les dents, crachant de temps à autre des imperfections de cuisine. BERNARD DE PARADES « Gargantua, revenant de Paris, poussa jusque dans le Léonnais, où il reçut l'hospitalité la plus digne. Partout on couvrit sa table des mets les plus recherchés et les plus abondants. Pour lui on décrochait les jambons, les andouilles. En son honneur on perçait les tonneaux.« Chez les Cornouaillais, au contraire, on ne lui avait offert que des crêpes et de la bouillie, mets trop peu réconfortants pour un estomac tel que le sien. Alors sur la surface du Léonnais, existaient de gigantesques montagnes qui gênaient les habitants. Indigné du peu de courtoisie des Kernéwotes, le fils de Grand-gousier et de Gargamelle, un jour qu'il jouait aux petits palets, leur jeta les pierres qui couvraient le sud du pays de Léon et les éparpilla depuis Plougastel jusqu'à Huelgoat. La fertilité du littoral du Finistère, depuis le Conquet jusqu'à Saint-Jean-du-Doigt, devint ainsi la récompense de l'accueil qu'ils avaient fait à l'illustre voyageur. »(Levot, d'après M. J. E. Brousmiche, Annuaire de Brest, 1866). Un jour que Gargantua se trouvait à Roscoff, il eut soif, et s'étant penché pour boire sur le bord de la mer, il avala deux vaisseaux, l'un français et l'autre anglais, qui se battaient et qui continuèrent à tirer le canon dans son corps II eut faim et avala tout ce qui lui tomba avec la main en blé, légumes, etc ; mais comme tout cela était vert, il lui prit un grand mal de ventre, et il conchia tout le pays ; c'est depuis ce temps que les environs de Roscoff sont devenus si fertiles. (Conté par M. Th. Pilven, qui l'a entendu dire à une de ses bonnes, bretonne illettrée). Les bœufs de Saint Herbot
Saint Herbot avait commencé par s'établir à Berrien sur les pentes de la rude montagne de l'Arrée. Sa prédication captivait tant les paysans qu'ils en oubliaient de travailler leurs terres. Du moins leurs femmes le prétendaient. Quoi qu'il en soit du vrai, elles menèrent au saint une vie impossible. On lui vola les pauvres vêtements qu'il mettait à sécher, on parla de faire flamber sa hutte, on alla même jusqu'à jeter des pierres en criant des injures. Herbot qui avait patienté longtemps, finit par s'emporter : « Que la terre de Berrien ne produise plus que du caillou ! Que Dieu même dans sa toute puissance fasse qu'on n'en puisse arracher les pierres ! » Et, sans se retourner, Herbot partit, laissant derrière lui des rochers semés par toute la campagne... Il arriva bientôt aux lieux où il devait se fixer jusqu'à sa mort et commença à bâtir son « penity ». Il lui fallait un attelage. « Allez avec mon troupeau, lui dit le maître du Rusquec, je vous donne avec deux bêtes à votre choix. » En fin connaisseur, Herbot choisit deux magnifiques bœufs, parmi les plus beaux. On dit qu'ils restèrent attachés au saint tout le temps de sa vie, tant et si bien qu'à sa mort ils ne voulurent se tenir ailleurs qu'auprès de son tombeau. Ils ne quittèrent ces lieux qu'avec la suite de ce que je vais vous dire. Une coutume s'était établie qu'on pouvait venir prendre les bêtes pour les labours, le matin au lever du soleil... « Mais à une condition, Jean-Marie, c'est que tu les ramènes avant le coucher du soleil!,! » Or, un jour, il y eut un Jean-Marie si acharné avec le travail qu'il vint prendre les boeufs avant l'aurore, et ne les reconduisit qu'une heure après que la nuit fut venue. Le lendemain, les bêtes avaient quitté le tombeau de saint Herbot pour ne plus revenir. Certains affirment que dans les nuits noires deux grands bœufs lents errent dans la campagne en meuglant. Mais personne, jusqu'ici, n'a pu les approcher. Y-P Castel ( Légendes dorées des saints bretons Editions de Jos Le Doré 1960 ) |
Le groupe d’intérêts des commerçants des nouveaux arrivés au Huelgoat a été à l' origine en août 2009 d' un spectacle son et lumière au théâtre de verdure ( la colère de Gargantua) et d' une nouvelle légende de la malédiction des pierres .La création du chaos du Saoulec serait due à la colère de ce géant toujours à cause d' une histoire de grande bouffe non servie par les habitants. Gargantua aurait en fait le contraire à ce qu'il a voulu en punissant la paroisse de cet affront par un amoncellement de pierres,mais ce fut une bénédiction et un don salutaire pour les huelgoatains leurs permettant ainsi de travailler du touristique.
Savez vous que le chaos du Saoulec et la roche tremblante avaient failli disparaître. Ce site aujourd'hui touristique était une carrière de pierres une propriété privée exploitée par des Huelgoatains jusqu'en 1903 .
Astérix et Obélix dans la forêt ,quoi de plus normal? la végétation ne couvrait pas les hauteurs de Huelgoat, dans le Finistère .Cette zone accueillait le camp d' Artus un important oppidum de la Gaule armoricaine ,dont on devine encore les remparts.GEOHISTOIRE d'octobre-novembre 2013
La photo de ce magazine a été prise sur l' allée du Ménage de la Vierge et non au Camp d' Artus.
Photo prise sur l' allée du Ménage de la Vierge.
Le magnifique if du chaos du Saoulek, il est l'arbre sacré des celtes et il est l' arbre de l' Éternité.
Cet arbre extraordinaire est l' emblème de nos bois bretons et non le hêtre ou le chêne.
Brittany By Mortimer Menpes (1905)HUELGOATTo reach Huelgoat one must take the hotel omnibus from the railway-station, and wind up and up for about an hour. Then you reach the village. The scenery is mountainous, and quite grand for Brittany. The aspect of this country is extraordinarily varied. On the way to Huelgoat one passes little ribbon-like rivers with bridges and miniature waterfalls, and hills covered by bracken and heather. The air is bracing. At the top of one of the hills the carriage was stopped, and a chubby boy in a red beré and sabots presented himself at the door, with the request that we should descend and see the 'goffre.' Not knowing what the 'goffre' might be, we followed our imperious guide down a precipitous path, all mud and slippery rocks, with scarcely sufficient foothold. At length we found ourselves in a dark wood, with mysterious sounds of rushing water all about us. When our eyes became accustomed to116 the darkness we discovered that this proceeded from a body of water which rushed, dark-brown and angry-looking, down the rocks, and fell foaming, amber-coloured, into a great black hole. Plucking at our skirts, the child drew us to the edge, whispering mysteriously, as he pointed downwards, 'C'est la maison du diable.' A few planks had been lightly placed across the yawning abyss, and over the rude bridge the peasants passed cheerfully on their way to work or from it—woodcutters with great boughs of trees on their shoulders, and millers with sacks of flour. One shuddered to think what might happen if a sack or a bough were to fall and a man were to lose his balance. Even the child admitted that the place was un peu dangereux, and led us rapidly up the muddy path to the road. There we found to our astonishment that the carriage had gone on to the hotel. As my mother is not a good walker and dislikes insecure places and climbing of any kind, we felt rather hopeless; but the child assured us that the distance was not great. He seemed rather disgusted at our feebleness and hesitation. Without another word, he crossed the road and dived into a forest, leaving us to follow as best we might. Soon we were in one of the most beautiful woods 117 imaginable, among long, slim pines, of which you could see only the silverstems, unless you gazed upwards, when the vivid green of the leaves against the sky was almost too crude in its brilliancy. The path was covered with yellow pine-needles, which, in parts where the sun lit upon them through the trees, shone as pure gold. On either side grew bracken, salmon, and red, and tawny-yellow; here and there were spots of still more vivid colour, formed by toadstools which had been changed by the sun to brightest vermilion and orange. I have never seen anything more beautiful than this combination—the forest of slim purple stems, the bracken, the golden path, and, looking up, the vivid green of the trees and the blue of the sky. The child led us on through the wood, never deigning to address a word to us, his hands in his pockets, and his beré pulled over his eyes. Sometimes the path descended steeply; sometimes it was a hard pull uphill, and we were forced to stop for breath. Always the merciless child went on, until my mother almost sobbed and declared that this was not the right way to the hotel. Now and then we emerged into a more open space, where there were huge rocks and boulders half-covered with moss and ivy, some as much as 118 twenty feet high, like playthings of giants thrown hither and thither carelessly one on the top of the other. Over some of these, slippery and worn almost smooth, we had to cross for miles until we reached the hotel, tired. Luncheon was a strange meal. No one spoke: there was silence all the time. About thirty people were seated at a long table, all lodgers in the hotel; but they were mute. Two young persons of the bourgeois class, out for their yearly holiday, came in rather late, and stopped on the threshold dumbfounded at sight of the silent crowd, for French people habitually make a great deal of noise and clatter at their meals. They sat opposite to us, and spent an embarrassed time. When you visit Huelgoat you are told that the great and only thing to do is to take an excursion to St. Herbot. This all the up-to-date guide-books will tell you with empressement. But my advice to you is—'Don't!' Following the instructions of Messrs. Cook, we took a carriage to St. Herbot. It was a very long and uninteresting drive through sombre scenery, and when we arrived there was only a very mediocre small church to be seen. The peasants begged us to visit the grand cascade; our driver almost went down on his bended knees 119 to implore us to view the cascade. We would have no cascades. Cascades such as one sees in Brittany, small and insignificant affairs, bored us; we had visited them by the score. The driver was terribly disappointed; tears stood in his eyes. He had expected time for a drink. The peasants had anticipated liberal tips for showing us the view. They all swore in the Breton tongue. Our charioteer drove us home, at break-neck speed, over the most uneven and worst places he could discover on the road. http://www.gutenberg.org/files/42954/42954-h/42954-h.htm#Page_115 |