Sainte Barbe ,La jeune vierge martyre et décapitée. Une légende celtique?
Le mystère du martyr de Sainte Barbe Ar Meneg eus santez Barba. écrit en breton par des missionnaires en terre païenne en 1557 est à l' origine de la popularité de cette sainte adolescente de 16 ans, .Il est à noter que le recueil de la « Légende Dorée » de Jacques de Voragine (13ème siècle) ne mentionne pas l’histoire de Sainte Barbe Le culte de Sainte Barbe s’est dopé surtout au 15ème siècle, sa légende prenant corps et s’enrichissant de diverses références symboliques à connotations païennes(Les classes populaires pour la plupart, n’étaient encore que très superficiellement christianisées à l’époque de la Renaissance. ) elle a permis de détrôner elle a permis de détrôner et reléguer aux oubliettes celle de la légende dorée similaire du martyr de la sainte Victoire qui était une sauroctone ,une Vierge au glaive, une femme émancipée du pouvoir des hommes, elle était la grande prêtresse païenne dont la vénération était antérieure de plus mille ans au Huelgoat et à Berrien.
La sainte patronne actuelle de la paroisse de Berrien) est sainte Barbe (Barbara),(Barba en breton) sainte martyre. Huelgoat n'était alors qu' une trêve de la paroisse de Berrien avant la Révolution et le culte de sainte Barbe date que 1557 , postérieur à la création de la chapelle .
La sainte Barbe (Barbara) est fêtée le 4 Décembre L' étymologie du prénom Barbara vient de Barbare ( un étranger au monde gréco-romain).Celui ci a le même sens que "païen "pour les premiers chrétiens , des paysans ou ceux qui sont étrangers à l' Eglise d'état de type fascisme de l'empire romain depuis que l'empereur Constantin qui a imposé le monothéisme par la force , le sang , la destruction des temples et des idoles . Cette sainte qui a eu la tête tranchée par son père, d'une légende du VII iéme siècle, elle n'a jamais excitée mais c'est une légende, une compilation de mythes polythéismes celtiques des Galates de l'Anatolie à la sauce morbide chrétienne..
Cette légende comme celle de sainte Victoire se passe sous la persécution des chrétiens de Dèce vers 250 ;il y a aucune trace de l'édit de cette persécution, alors que l'empire greco-romain entretenait des archives pour tout. Il y a des nombreuses versions de cette légende dorée; elle raconte qu'elle était la fille d'un obscure satrape(du grec σατράπης satrápês, lui-même adapté de l'iranien xšaθrapā, du vieux perse xšaθrapāvan, signifiant « protecteur du pouvoir [royaume] ») est le gouverneur d'une satrapie, c'est-à-dire une division administrative de l'Empire perse) d' Asie mineur du nom de Dioscure ((Διόσκουροι / Dióskouroi, c'est-à-dire « fils de Zeus)..(Les Dioscures sont le nom donnés à Castor et Pollux dans la mythologie grecque. Les Celtes riverains de l'Océan ont une vénération toute particulière pour les Dioscures d' après des anciens textes grecques). Dioscure serait-il un barbare celte,un satrape , le commandant de la tétrarchie galate du Peuple celte ,les Galates d'Asie mineur qui avait une réputation de cruauté et dont le pouvoir politique est partagé entre un chef, un juge (dikastès ) et un commandant (stratophylax ), celui-ci ayant deux officiers sous ses ordres (hypostratophylax, ) Sa fille, Barbe (en français) ,Barba en breton ou Barbara (en d'autres langues) était très belle, et pour mettre cette beauté à l'abri, il l'enferma dans une tour (selon un procédé que l'on retrouve dans la mythologie grecque, avec Danaé la mere de Persée )La vierge fécondée par Zeus par une pluie d'or. Elle fut plusieurs fois demandée en mariage, et elle refusa à chaque fois. Son père ordonna de lui aménager une piscine.( le mythe de la cuve des fées) Puis il partit en voyage. Barbe était Chrétienne dans son cour, elle y reçut le saint Baptême. Sa tour était aménagée de 2 fenêtres, elle exigea qu'on en ouvrit une troisième, pour que s'y retrouve le symbole de la sainte-Trinité, ( le mythe de la trilogie Indo-européenne) Qu'elle voulait honorer.(version A : pour la soustraire aux regards des hommes, version B : pour la protéger du prosélytisme chrétien). Bien sûr, elle réussit à s'enfuir. Une grotte se serait alors miraculeusement ouverte devant elle. cette légende chrétienne est inspirée des cultes païens ( les grottes dédiées au culte de la vierge sont des anciens sanctuaires païens dédiés à la déesse-mère et aux fées.) .C'est pourquoi sainte Barbe est la sainte patronne des mineurs) . Trahie par un pâtre, c'est en fait le dieu Pan protecteur des bergers et des troupeaux trop populaire pour le christianisme que cette légende devait le "diaboliser " . Sainte Barbe fut capturée. Elle fut présentée au juge qui résolut donc de tenter un supplice plus horrible que tous les autres pour la pudeur de la vierge. Elle subit des supplices sadiens : attachée à un chevalet, on la fouette de verges et on lui déchire la peau avec des peignes de fer (sainte Patronne des fabricants de peigne). On l'allonge sur des tessons de poteries et on la brûle avec des lames rougies au feu. . On la promène nue, mais là, un ange, que ça commence à énerver, couvre magiquement son corps d'un voile. Son père la traîne finalement au sommet d'une montagne et la décapite (Il sacrifie donc sa propre fille à Artemis , la Déesse vierge ) . Le châtiment céleste du dieu unique chrétien ne tarde pas à s'abattre. Aussitôt après, Il est frappé par la foudre , fut brûlé et consumé sans laisser de cendres. Il ne resta rien de lui. |
Danaé la mere de Persée )La vierge fécondée par Zeus par une pluie d'or.
La version bretonne Le mystère du martyr de Sainte Barbe Ar Meneg eus santez Barba. écrit en 1557. Barbe est née en Turquie en 235 Son père Dioscore était un homme païen, cruel et possédant tous les vices d'un barbare. Barbe était une belle adolescente, passionnée très tôt par ses lectures chrétiennes. Son père, ne parvenant pas à l'éloigner de ses livres: la fit enfermer dans une tour inaccessible (elle ne comportait qu'une porte et deux fenêtres seulement), la soustrayant ainsi aux regards des prétendants au mariage, protégeant par la même occasion sa fortune personnelle. Profitant d une absence de son père: elle fit percer une troisième fenêtre pour symboliser son culte pour la Trinité. La légende raconte qu'elle dessinait aussi sur les murs des croix, représentations de ses croyances. Son père furieux lui demanda d'abjurer sa foi : Barbe refusa et réussît à s'enfuir.. .Rattrapée, traînée de force par les cheveux attachés à la queue d'un cheval, elle fut emprisonnée dans sa tour : on l'y traita comme une esclave. Mais rien n'y fit et Barbe persistait dans sa foi. En désespoir de cause, son père la présenta au tribunal de Marcien alors gouverneur de la province; chargé d'appliquer les édits promulgués contre les chrétiens. Elle fut flagellée puis emmenée en prison alors qu'elle n'avait que 16 ans Miraculeusement le Seigneur lui apparut cette nuit-là dans sa lumière éblouissante : il la guérit aussitôt de ses plaies lui demandant de persévérer dans sa foi. Le lendemain, devant le tribunal. Barbe affirma que ce miracle n'était pas dû aux idoles païennes, mais à Dieu Le juge tenta à nouveau de la ramener à la raison, mais en vain. Il décida donc de la faire martyriser... Elle fut présentée nue dans les rues de la ville; flagellée à coup de verges et de fouet à lanières ; elle eut les seins coupés par des pinces rougies au feu, mais elle ne ressentit aucune souffrance. Son horrible père, fou de rage, exécuta lui-même la sentence prononcée par le tribunal décapita sa fille au sommet d’une colline C’est alors que, se retournant vers la Cour, fier de son zèle, il fût frappé par la foudre des cieux qui réduisit son corps en cendres. Plus tard, le corps de Barbe fût exhumé solennellement et ses reliques transportées en divers pays. http://kergranit.free.fr/Textes/Lannelec.htm Qui est Marcien un empereur byzantin qui avait commencé sa carrière comme simple soldat et qui est en fait mort en 457, soi 100 ans après le soi disant martyr de Barbe .Les auteurs de ce mystère ont imaginé dans le rôle de gouverneur romain Marcien un Ponce Pilate de la Passion du Christ et dans le rôle du juif Judas responsable de la mort de Jésus Dioscore le païen, l ' instigateur du calvaire de sa fille . |
.Sainte Barbe est généralement représentée avec un ou plusieurs des attributs suivants : une tour à trois fenêtres, un éclair, une couronne de martyre , une palme et un livre, (Le Mystère de Sainte Barbe ,le Best-seller populaire traduit en breton vers 1557 par les moines Dominicains , fer de lance de l'Inquisition et le chien de garde de l' église de la Contre Réforme que l'on racontait encore aux veillées d'hiver avant la Première Guerre Mondiale. )
De ce fait ,la statue de sainte Barbe est placée en face de Notre-Dame comme dans celle de la chapelle de Notre Dame des Cieux. Les femmes sur le point d'accoucher s'agenouillent devant l'une ,et mères, n'ont qu'à passer à l'autre. Sainte Barbe a les mêmes attributs de la Diane romaine , la vierge mais qui a le pouvoir d'aider les femmes en couches. Un de ses attributs est aussi le ciboire surmonté d'une hostie car Sainte Barbe assure une mort douce à ceux qu'elle protège
http://kergranit.free.fr/Textes/Lannelec.htm Les saints bretons d'après la tradition populaire en Cornouaille (1893-1894) Anatole Le Bras Sainte Barbe. Me voici sur la route de Brasparz. Un terroir couvert de bois et qui ondule, en montant toujours, jusqu'à la ligne bleue des cimes lointaines,Je tourne à droite dans un chemin creux. La chapelle de Notre-Dame de Lannellec est au bout sur une éminence plantée de cerisiers séculaires. La porte méridionale, datée de 1456, présente deux panneaux sculptés formant une scène unique : un prêtre en chape est agenouillé sur un prie. Dieu devant la Vierge et l'enfant Jésus. Au-dessous on lit : Mater Dei, ora pro me; et plus bas : faict p. Favenec. A l'intérieur, le maître-autel supporte un petit retable en bois très finement ouvragé. Dans l'un des panneaux, le Christ, entouré d'un cortège d'anges, vient annoncer à sa mère que l'heure de la mort a sonné pour elle. Le panneau suivant retrace l'ensevelissement de la Vierge ; les apôtres se tiennent autour du tombeau, Un troisième représente l'Assomption. Des deux côtés du maître-autel sont de hautes niches à volets. Celle de gauche contient une statue de Notre-Dame en costume du xvn siècle. Elle porte l'enfant Jésus sur un de ses bras, tandis que de l'autre main elle presse le bout de son sein met en fait jaillir une goutte de lait. Les traits de la physionomie rappellent de tout point ceux des femmes de Rubens. C'est la même apparence de santé exubérante. Toute cette région est décidément le pays des « vierges au lait » ; ce n'est pas sans raison que la race y est joviale et robuste. la seconde niche est plus curieuse ; on y voit une sainte Barbe avec sa ton' et sa palme; le manteau de la sainte porte la date de 1578. Cette statut est donc contemporaine du mystère que M. Ernault a réédité, lequel si je ne me trompe, de 1557. Le culte de sainte Barbe est un des plus populaires qu'il y ait en Bretagne, et sa légende, ou, pour parler comme le mystère, « sa douce, sa tiède histoire » s'y raconte encore aux veillées d'hiver. Les volets de Lannellec en retracent les principaux épisodes. Voici Jésus-Christ apparaissant à la sainte : il la vient sans doute consoler des rigueurs que son père lui fait subir, il lui dit comme dans le mystère « Partout où tu iras, tu me trouveras à ton côté. Tu seras expressément ma chère aimée, et je ne te laisserai point dans la peine. » On assiste ensuite à un colloque de la sainte avec son père, le roi Dioscore, un homme malicieux, plein de félonie, de violence et d'erreur ». Il la menace de la livrer aux bourreaux, si elle n'abjure. La sainte demeure inébranlable dans sa foi, et sa passion commence. Deux soldats lui arrachent les telles « sans plus de façon qu'à une truie ». Plus loin, Dioscore la mit, l'épée levée ; plus loin encore il la foule aux pieds de son cheval, que des bourreaux la traînent par les cheveux. Enfin elle a la tête tranchée. Toutes ces scènes sont d'un réalisme naïf, mais très vivant. On dit que sainte Barbe protège ses dévots contre la mort subite et contre la foudre. Ce qu'on oublie parfois, c'est qu'elle tient aussi sous sa sauvegarde les femmes enceintes. « Elles me sont plus particulièrement chères, dit-elle à Dieu en mourant ; faites-en des mères joyeuses ! Que leurs enfants viennent à bien, pour recevoir la grâce du baptême ! » Ainsi s' explique qu'on ait placé sa statue, dans l'église de Lannellec, en face je celle de Notre-Dame. Les femmes sur le point d'accoucher s'agenouillent devant l'une, et devenues mères, n'ont qu'à passer à l'autre. |
(Trogue Pompéé seconde moitié 1 siècle avant Jc Les Galates qui affrontent Antigone en 277av jc) « Les Gaulois, instruits (de l'approche d'Antigone), se préparent au combat, ils immolent des victimes pour les auspices qui précédent la bataille, dans leurs entrailles, ils trouvent le présage d'une affreuse défaite. Remplis non de crainte mais de fureur, ils espèrent pouvoir apaiser la colère des dieux par le massacre des leurs ; ils tuent leurs femmes et leurs enfants, entamant les auspices de la guerre par un parricide. Tant de rage envahit leurs âmes sauvages qu'il n'épargnent pas cet âge que même l'ennemi respecte et ils engagent un combat sans merci contre leurs enfants et les mères de leurs enfants, ceux justement pour lesquels d'habitude on entreprend de faire des guerres. Comme s'ils avaient racheté leur vie et la victoire par ce forfait, alors qu'ils étaient tout couverts du sang des leurs, ils marchent au combat mais l'issue n'est pas meilleure que celle qu'avait prédite le présage. POMPONIUS MELA milieu 1siècle aprés Jc. « Sena, dans la mer Britannique, face aux côtes des Osismiens, est célèbre par son oracle à une divinité gauloise, dont on rapporte que les prêtresses, au nombre de neuf, sont consacrées par une chasteté perpétuelle. Ils les appellent « Gallizena » et croient que leurs chants et leurs formules magiques ont le pouvoir de soulever les mers et les vents, qu'elles peuvent se transformer, comme elles le veulent, en toutes sortes d'êtres, qu'elles guérissent des maladies que personne d'autre ne peut soigner, qu'elles connaissent et prédisent l'avenir. Mais ces bienfaits elles ne les accordent qu'aux navigateurs et à ceux qui ont fait le voyage pour les consulter. » Diodore de Sicile, seconde moitié I er siècle avant J-c D'autres descendants de Zeus figurent au nombre ces dieux de la Gaule reconnus des Grecs. Selon Timée de Tauromenium, auteur du début du IIIe siècle avantJ.-C., Les Gaulois auraient eu une vénération particulière pour... les Dioscures, les jumeaux (ou demi-frères) Castor et Pollux, nés des amours de Léda et du maître de l'Olympe, «...on allègue que les Celtes riverains de l'Océan ont une vénération toute particulière pour les Dioscures; que, selon une tradition qui remonte chez ces peuples à des temps reculés, ces dieux arrivèrent par l'Océan ; qu'il y a le long de l'Océan bon nombre de désignations locales venant des Argonautes et des Dioscures... » |
Diane chez les romains ,Artèmis chez les grecs.
Artémis-Diane vierge et chasseresse, la soeur d' Apollon Artémis était la déesse de la Chasse et, des Friches et du Gibier ainsi que de la Lune. Aux villes, elle préférait la nature sauvage des forêts et des garrigues; elle avait peu de commerce avec les humains et ne se montrait que très rarement sur l'Olympe. Artémis est le fruit de l'amour fou de Zeus pour Léto, fille des Titans Cœos et Phœbé, et célèbre pour sa resplendissante beauté. Héra découvrit la liaison et persécuta Léto d'une série de cruautés particulièrement raffinées. Tout d'abord, elle envoya Python, un redoutable serpent, pour torturer la jeune femme enceinte. Afin de protéger sa jeune maîtresse et son enfant à naître, Zeus la métamorphosa en caille, mais cela ne mit pas fin aux persécutions d'Héra. Elle refusa de la laisser accoucher sur terre. Alors que, désemparée, Léto volait au-dessus de la mer, l'île de Délos prit pitié de la jeune femme et l'accueillit en échange de la promesse de consacrer l'île au dieu auquel elle allait donner naissance. Une fois en lieu sûr, Zeus la retransforma en femme et elle accoucha au pied d'un palmier. Elle donna tout d'abord naissance à Artemis, mais l'accouchement se poursuivit. La nouvelle déesse assista au travail de sa mère et l'aida à enfanter son frère jumeau, Apollon. Artemis fut si choquée de cette expérience qu'elle demanda à son père Zeus l'autorisation de rester vierge mais d'avoir le pouvoir d'aider les femmes en couches. Elle partagea cette fonction de protectrice de la maternité avec Hara elle-même et avec Ability, fille de Zeus et d'Héra mais ne faisant pas des Olympiens. Artémis est la déesse spécifique des Femmes et des Secrets féminins. Elle était aussi liée à la lune dont le cycle de quatre semaines, en phases croissantes et décroissantes, s'accordait cycle de fécondité féminine de vingt- huit jours. En tant que protectrices des femmes, elle se préoccupe particulièrement des adolescentes des femmes en couches et toute femme désirant rester vierge. Préférant la compagnie des femmes et évitant les hommes dans la mesure possible, Artemis vivait en chasseresse,(on était sur d'une bonne chasse au paléolithique les nuits de pleine lune) parcourant les parties les plus sauvages de la campagne,Sa suite était constituée de soixante Océanides, d'autres nymphes et de mortelles, toutes vierges. Artémis et également liée aux Amazones, une tribu de farouches guerrières vivant l'intérieur de l'actuelle Turquie. Elles s'accouplaient aux hommes seulement une fois l'an et tuaient tout enfant male né de ces amours. Mythologies Edition Grund |
Le culte de Diane En Europe occidentale, dans les pays catholiques et protestants, tant l’Inquisition que la Réforme persécutent à une vaste échelle, en profondeur et de manière diffuse sur le territoire ce que ces deux institutions perçoivent comme un culte satanique et criminel menaçant les fondements mêmes du christianisme et de la chrétienté. Mais les recherches récentes entreprises à partir de Jules Michelet puis au cours du XXe siècle ont démontré l’absurdité de telles accusations : orgies, rapports sexuels avec le Diable, crimes de sang, infanticides et cannibalisme, sorts et maléfices. Ces accusations portées justifiant la répression féroce et sanglante des « chasses aux sorcières » ne furent qu’inventions de ceux qui les perpétrèrent en ce qu’ils virent du satanisme dans des scénarios mythico-rituels de ce qui n’était autre qu’une religion populaire ancestrale remontant à la nuit des temps, au paléolithique. Le satanisme, qui existe et qui est intimement lié à la tradition judéo-chrétienne ne représenta en réalité qu’une infime minorité des procès pour sorcellerie..Les classes populaires pour la plupart, n’étaient encore que très superficiellement christianisées à l’époque de la Renaissance. . |
La légende de la Mare aux fées. Sortant du gouffre légendaire, la rivière d'Argent coule au milieu d'innombrables rochers. l' Argoat est un monde de légendes où la croyance fabuleuse reste tapie : «La Mare aux Fées >> . C'est le lieu de réunion de ces Dames des bois. La reine occupe le plus haut rocher et les petites fées se placent sur les autres pierres. Une fois l'an, la nuit de la Saint Sylvestre, elles tiennent séance plénière et celles qui ont désobéi à la règle des fées sont alors jugées. C'est ainsi qu'une .jeune fée accusée d'avoir parlé aux garçons du pays, fut jetée dans la Mare en punition de ce forfait. La fée est restée au fond de l'eau claire. Mais ceux qui cherchent à l'apercevoir sont irrésistiblement attirés vers la Mare et se noient. Selon les vieilles paysannes de grand savoir, les fées sont des princesses d'autrefois. N'ayant pas voulu de l'eau du baptême, prodiguée par les Saints venant en Bretagne, elles furent frappées jusqu'à la fin des siècles de la malédiction de Dieu. Les érudits celtomanes voient en ces fées le souvenir des druides ses survivant dans la forêt à l'écart du christianisme envahisseur. Quoiqu'il en soit, les fées d' Huelgoat sont dans la bonne tradition. Comme toutes leurs sœurs, elles se tiennent au bord de l'eau et se distraient en peignant à longueur de nuit leurs longs cheveux blonds, avec un peigne d'or. Aux heures nocturnes leur beauté est incomparable, mais de jour, ce ne sont que de vieilles femmes aux cheveux d'un blanc sale. Gwrac'h, boudig ou Korrigane, la Basse- Bretagne ne leur concède pas la bonté. Ce sont des jeteuses de sorts, amies des sorcières et de toutes les mystérieuses voleuses de beurre qui sévissent toujours dans la campagne de l'Argoat. Que se racontent-elles en leur assemblée annuelle ? Ressassent-elles leurs anciens méfaits: des chasseurs ou des bûcherons métamorphosés en arbres des bois, des chevaliers partis à la quête de quelque oiseau merveilleux et changés en pierre par leur pouvoir ? Peut-être en percevrez-vous les propos dans le ruissellement de cette rivière qui est d'Argent... comme la parole Bernard De Parades |
On retrouve le sens caché dans cette légende le culte de Sucellos.et sa paréde Ahés La réunion annuelle des fées se passe dans cette légende la saint Sylvestre. Notre légende veut nous dire que si nos fées se réunissent la nuit de la saint Sylvestre. mais que c'est en fait vu l' origine latine du nom de Sylvestre : bois (en breton ar c'hoad ) ,le "saint des bois"serait la divinité des forêts d' Huelgoat :( Sucellos ).Des princesses d'autrefois n 'ayant pas voulu de l'eau du baptême, prodiguée par les Saints venant en Bretagne . La reine est entourée de petites fées( la fée en breton est traduit par korriganes et gwrac'h). C'est bien Ahés, la géante de la cuve du gouffre "ar gwibel ar rampsez". La punition de la fée désobéissante est de rester au fond de l'eau,c'est bien un sacrifice sans effusion de sang par immersion ou noyade rituelle ..C'est bien la scène du chaudron de Gundestrup. |
Le culte de Sainte Barbe ,la jeune Vierge, est apparu en Orient au VII siècle, son culte ne se répand en Occident qu'à partir du XVe siècle, et surtout où la tradition celtique était encore vivace comme l' Allemagne et la Thècquie catholique et en Bretagne ,après le concile de Trente,(la Contre-réforme). Il est une réponse au clergé pour régulariser les cérémonies de la fertilité dans les bois et les rivières et pour amener les femmes et les jeunes filles à l'église où les statues de Sainte Barbe et de la Vierge feront offices à la protection de la maternité par des prières et des offrandes.
Sainte Barbe, n'est elle pas une de ces vierges sacrifiées à DIANE -AHES déesses vierges ou aux Dieux païens sur un rocher des collines d'Huelgoat et de la paroisse de Berrien pour les prêtres Dominicains Inquisiteurs de la Renaissance.
La légende de sainte Victoire. L'autre vierge.
Saint Laurent ,dans les légendes dorées chrétiennes a les mêmes attributs de Sainte Barbe. Il est un jeune homme sacrifié aux divinités par le Grill et le feu sur le sommet d'un oppidun, Nos curés de la Renaissance se référaient à Cesar, dans son Bellum Gallicum qui décrit les gaulois sacrifiant aux Dieux des humains enfermés dans un colosse fait en osier tressé et où on met le feu pour dédier ces anciens lieux de culte païen à ce saint et son martyr par le feu .
Le quartier qui est en face de l'oppidun du camp d' Artus du Huelgoat s'appelle la rue Saint Laurent qui mène aujourd'hui au village de Kervao mais elle était aussi ,avant 1920 avant l'aménagement du chemin pittoresque du pont du Chaos, le prolongement du seul chemin qui permettait accéder aux sites du bois du Saoulec, les chaos de rochers de la Roche Tremblante , du Ménage de la Vierge et du Camp d'Artus .