Le moulin du chaos

Le bâtiment le plus ancien du Huelgoat .L'une des portes est inscrit la date de 1339; sous le duc Jean III.

 Comme les archives de la châtellenie et de la barre ducale du Huelgoat ont été détruites lors des guerres de la ligue à la fin du XVI siècles, il faut chercher ailleurs des traces écrites sur notre passé .C'est la première fois qu'on site Huelgoat en 1288,non pas dans les archives du clergé, mais dans celles du Duché de Bretagne dans un acte administratif  (Huelquoet ou Huelcoyt) sous le règne de Jean II .Il est le  vrai fondateur de la ville du Huelgoat et de sa châtellenie ducale après l' achat en 1276 par son père Jean I er Le Roux à Hérvé IV de  Léon  de ses possession en  Cornouailles.

.En fait , il date avant 1306 1308, il est fait référence de la construction d'un moulin à blé ainsi de la création d'une nouvelle rue et la reconstruction de tribunal et d'une prison de la châtellenie et de la barre  du Huelgoat sous administration ducale  dans le compte des dépenses pour l' exécution du testament du duc Jean II de Bretagne (3 janvier 1239 – 18 novembre 1305, Lyon), fut duc de Bretagne (1286-1305), et comte de Richmond (1268-1305), mort accidentellement  à Lyon au sacre du pape Clément V.(le pape du procès de l'Ordre du Temple) Pendant la cérémonie, il tint la bride de la mule pontificale, quand un pan de mur s'effondra et l'ensevelit. On l'en retira mourant, et il expira quatre jours plus tard. Son corps est placé dans un cercueil de plomb et ramené en son duché pour être inhumé aux Carmes de Ploërmel qu'il avait fondé. La chapelle de Saint  Herbot est aussi une fondation de l' ordre des Carmes.

Pourquoi ce duc de Bretagne ( l'un des féodaux des plus riches de l' Europe) a  investi autant dans de nouvelles constructions dans un si petit bourg perdu et qui était inexistant avant son règne dans les écrits de l' Eglise et ceux de l'administration ducale. Les premières appellations écrites pour ce lieu Huelquoet ou Huelcoyt (en 1288), datent sous son administration ducale Non pas à Carhaix et dont il était aussi le seigneur. L'exploitation des forêts de son domaine et l'utilisation nouvelle de la poudre permettait une vrai reprise de l' exploitation des mines de plomb-argentifére  ainsi celle de la pierre de construction en granit. Mais je pense il croyait qu'ici était né le mythe de son ancêtre mythique le roi Arthur et qu'il fonda pour cela cette nouvelle ville Huelgoat  et lui donna  et affirma son statut de sénéchaussée et de barre ducale.(c'est pourquoi saint Yves, canonisé en 1347 ,le saint patron des avocats est aussi le saint patron du Huelgoat et que le carrefour  de la route de Berrien et celle de Goasallec  se nomme la croix du Procureur ).

En épousant Béatrice d'Angleterre (1242-1275), fille du roi d'Angleterre Henri III Plantagenêt ,fils aîné du roi Jean sans Terre  l' assassin d' Arthur Ier de Bretagne ? Il donna le nom à son premier enfant Artur ( Arthur II, (1261-1312), duc de Bretagne) prouve bien qu'il était un passionné des Romans arthuriens.

Serait il lui qui a donné son nom au Camp d'Artus? Serait il l' initiateur des légendes de la fée Morgane du chateau de GIBEL et de MONGIBEL?  

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collection personnelle

La nouvelle rue construite par le duc  Jean II  est la rue des Cendres et non que certain l'affirme  la rue des Cieux. En 1844 .Sur le premier cadastre ,on voit bien que cette rue était constituée de petites maisons moyenâgeuses, les deux maisons marquées en vert sur ce cadastre nous indique  que ceux sont des lieux publics ,elles sont  pour moi ,  l'auditorium du tribunal et la prison de l'ancienne  sénéchaussée de Chateauneuf-du-Faou, Huelgoat et Landeleau .Le seul bâtiment sur la rive de l' étang sur ce cadastre a été démoli dans les années 1930,il est possible que ce soit la prison et l' endroit des exécutions publiques. Une sentence de 1727 de cette juridiction  portait que le corps d' un assassin serait après sa mot partagé en deux: le chef serait exposé à Toulaney,en Loqueffet ,vis-à-vis de sa maison qui doit être le lieu de son crime et le tronc au bord de l' étang de Huelgoat qui est sûrement le lieu  publique de son supplice  .

collection personnelle

* J.B. Ogée (1780) :
Huëlgoat; l'une des trêves de la paroisse de Berrien; à 9 lieues 3/4 au N.-E. de Quimper, son évêché; à 32 lieues 5/4 de Rennes, et à 6 lieues de Morlaix, sa subdélégation. Cette trêve relève du roi; les ducs y avaient jadis un fort château. C'était une ville murée, qui a été détruite, et ne forme aujourd'hui qu'une petite bourgade, environnée de la forêt de son nom, qui appartient an roi. Il s'y tient un marché le lundi. — Le 11 juillet 1373, Bertrand Duguesclin, connétable de France, rendit une ordonnance pour l'établissement d'une garnison de vingt lances dans le château du Huëlgoat, qui devait être commandée par Guillaume de Kermartin, écuyer au service du roi Charles V.  — La forêt du Huëlgoat était jadis d'une étendue prodigieuse, puisque le roi François Ier, dans une ordonnance des eaux, bois et forêts, rendue le 12 août 1545, dit que la coupe en serait faite à cinquante fois différentes *. — Par édit du roi Charles IX, donné à Chateaubriand au mois de septembre 1565, la juridiction royale du Huëlgoat fut réunie et incorporée au siège royal de Carhaix. — La mine de plomb ouverte depuis plusieurs années* dans le territoire de cette trêve est très-renommée par la bonté de la matière qu'elle fournit : on y trouve beaucoup d'argent, et l'exploitation s'en fait par la compagnie qui fait valoir celle de Poullaouen, qui n'est éloignée de là que d'une lieue trois quarts. L'étang du Huëlgoat, qui forme une partie de la rivière d'Aulne, sert à faire mouvoir les machines de cette mine

* Marteville et Varin (1843)
: Huëlgoat (sous l'invocation de saint Yves), petite ville; commune formée de l'anc. trêve de Berrien, aujourd'hui cure de 2è classe; bureau d'enregistrement; chef lieu de perception. — Limit. : N. Berrien; E. Locmaria; S. Locqueffret, Plouyé; O. la Feuillée. — Princip. vill. : Coat-Mocun, Guinéc, le Fao, Kervao, Kervoal. — Maison principale, manoir de la Coudraie. — Superf. tôt. 1486 hect. 94 a., dont les princip. div. sont : ter. lab. 414; prés et pat. 115; bois 264; verg. et jard.12; landes et incultes 610; sup. des prop. bât. 10; cont. non imp. 44. Const. div. 250; moulins 3 (Arc'hoat, Vihan, du Huëlgoat); 3 usines. >>> Huëlgoat signifie littéralement le Haut-Bois; en effet, une grande partie du territoire de cette commune a jadis été une forêt, ainsi qu'en témoigne encore celle qui est dite de Huëlgoat, on bois de la Garenne, qui appartient à l'Etat, et qui a 442 hectares de superficie. — II y a dans la commune de Huëlgoat l'église et une chapelle; cette dernière, dite de Notre-Dame-des-Cieux, a un pardon renommé et qui attire beaucoup d'étrangers. On cite à Notre-Dame de remarquables sculptures en bois, et dans l'église de Huëlgoat un lutrin chargé de bas-reliefs singuliers.— Le Huëlgoat présente par lui-même peu d'intérêt; mais les environs sont des plus pittoresques. Sous nous bornerons ici à ce qui appartient spécialement à cette commune. Le Castel-Guibel est une tour isolée et d'un aspect bizarre qui s'élève sur un rocher nu, à mi-chemin de Huëlgoat à la mine de plomb, A peu de distance, mais sur le côté opposé, est ce qu'on appelle dans le pays le camp d'Artus. Ce sont d'anciens retranchements en terre, présentant l'aspect d'un camp romain et la forme d'un trapèze ayant 300 m. environ dans sa plus grande longueur. On voit à l'une des extrémités une tour bâtie, comme les anciens donjons, sur une butte artificielle, environnée d'un fossé. — M. de la Boësière nous a signalé la présence d'un autre camp romain en Huëlgoat. Ce camp serait situé dans la forêt elle-même. « Ayant eu occasion de traverser cette forêt en 1797, nous écrit-il, je reconnus dans une coupe que l'on venait d'exploiter les vestiges très bien conservés d'un camp romain, absolument semblable, pour la dimension et le tracé, à tous ceux que j'ai vus ailleurs, et qui selon la science étaient destinés à l'hivernage d'une légion. » — On voit en Huëlgoat la plus belle des pierres branlantes de Bretagne. Cette pierre, dont le poids est au moins de 100,000 kilog., peut être mise en branle par un seul homme. — Mais ce qu'il y a de plus remarquable en Huëlgoat c'est la mine de plomb argentifère exploitée par le propriétaire, M. Blaque-Belair, concurremment avec celle de Poullaouen; le minerai contient environ un millième d'argent, et l'on estime à 1500 kilog. la quantité de ce dernier métal annuellement obtenue.— La position de cette mine est admirable, et des canaux habilement ménagés lui amènent des eaux qui donnent par leur chute une force motrice variant, suivant les saisons, de 300 à 350 chevaux. Jadis cette force motrice mettait en jeu des roues hydrauliques échelonnées sur les flancs de la montagne où est la mine; à leur tour ces roues imprimaient le mouvement à cinquante-neuf pompes en bois. Mais, la direction du filon éloignant les travaux des points où agissait la force hydraulique, il avait fallu transmettre celle-ci à plus de 3,500 m. de distance, à l'aide de pièces de bois: et, outre que la puissance initiale se trouvait réduite de plus de moitié quand elle parvenait aux puisards, l'entretien devenait horriblement coûteux. M. l'ingénieur Juncker a remplacé ces appareils par deux machines à colonne d'eau analogues à celles dont M. Reichembach a doté la Bavière. Ces machines qui élèvent toutes les vingt quatre heures 2,580 m. cubes d'eau, ou 2,580,000 kilogram., quantité que les infiltrations jettent journellement dans les puits; le balancier hydraulique de M. Juncker; l'ensemble de ces vastes et imposants travaux méritent d'attirer à Huëlgoat tous les hommes curieux d'admirer les efforts de la science triomphant de la nature. — Huëlgoat n'est pas le point où se traite le minerai de plomb; toute l'exploitation est concentrée à Poullaouen. (Voy. ce mot.) — L'embranchement del à te de Huëlgoat sur la route royale n°164 est à 233 mètres au dessus du niveau de la mer. — Il y a foire le lendemain de la Purification, le premier jeudi de carême, le lendemain de l'Assomption, le jour Saint-Marc, les 19 mai, 25 juin, 9 septembre, 28 octobre, 21 novembre, et le lendemain de l'Annonciation. — Archéologie : Dom Morice, Preuves, t. II, col. 76, 77, 582, 634, 655, 1320, 1418: t. III, col. 348,1021. — Géologie : constitution toute granitique; rochers curieux. — On parle le français dans la ville, et le breton dans le reste de la commune.


Huelgoat: Le bois du ROI.

http://marikavel.org/kavell-ar-vro/kav-epilogue.htm

L'autre cas intéressant est celui du Huelgoat, qui mérite bien qu'on s'y arrête. Huelgoat est peut-être plus riche encore qu'on le croit habituellement, en ce qui concerne l'histoire de la Bretagne armoricaine.

   Il y a tout d'abord ce fameux et énigmatique camp d'Artus, qui a fait l'objet de tant de recherches. Par sa grandeur, par sa capacité, par l'aspect de son mur d'enclos, ce 'camp' peut très bien correspondre à l'image que l'on se fait d'une ancienne 'capitale' gauloise. Je suis pour ma part convaincu qu'il s'agit de l'ancienne capitale des Ossismes.

   Cette appellation de camp d'Artus n'est peut-être pas aussi fantaisiste qu'on a bien voulu le dire. Car, comme l'a très bien démontré Guyonvarc'h, le nom d'Arthur, ou Artus, ne désigne pas nécessairement un nom de personne, mais plutôt une fonction officielle. Si l'on considère que l'Ours (Artos) était le symbole royal des Celtes, on peut sans risque dire que Arthur signifie "le roi". Et, lorsqu'on dit le 'camp d'Arthur', cela veut simplement dire le 'camp du roi'. Mais, compte tenu des proportions de ce camp, comme nous venons de le voir, il s'agit plutôt de la 'ville du roi', c'est-à-dire la 'capitale'.

   En soi, l'appellation 'roi Arthur' n'est qu'un pléonasme, puisque les deux mots qui le composent veulent dire exactement la même chose, l'un en latin, l'autre en celtique. Les exemples sont d'ailleurs fréquents dans le domaine celtique de l'empire romain (Menez-Bré, Mont-Bar...).

   Que le nom de la fonction ait pu être porté par des personnes, cela ne crée aucune opposition à notre analyse. Après tout, il n'est pas rare de trouver des noms de famille en Le Roy, dans notre pays qui n'est plus un royaume, ou en Limpalaer, alors que nous ne sommes pas un empire. J'ai déjà eu l'occasion de rappeler que peu de Le Marrec savent que leur nom signifie "chevalier". Ce n'est qu'un exemple. Ceci est bien la preuve que c'est à son origine qu'il faut chercher le symbole et la signification d'un nom.

   Le nom même de Huelgoat est tout à fait significatif, si l'on considère qu'il veut dire "le bois de Judicael". Ce nom était porté par bien des princes bretons, du haut moyen âge. Mais le plus curieux de cette analyse est l'analogie entre ce nom de Huelgoat et celui donné par Geoffroy de Monmouth concernant un ancien nom de la ville d'Exeter, capitale de la Domnonée insulaire: Kaerpenhuelgoat. L'explication se trouve probablement dans les généalogies des familles princières.

Et, enfin, comment expliquer la présence non loin du site de Huelgoat de la forêt et de la chapelle de Saint-Ambroise ? Quel est donc ce saint ? S'agit-il de saint Ambroise, évêque de Milan? Mais alors pourquoi n'aurait-il pas d'autres lieux de culte en Bretagne? Mon sentiment est qu'il ne s'agit pas de saint Ambroise de Milan, mais d'un autre personnage illustre de l'histoire des Bretons: Ambrosius Aurelianus, Ambroise Aurèle, dit encore Emrys Gwledig par les Bretons, et qui est connu pour avoir été un farouche défenseur de la cause nationaliste bretonne face au problème des Anglo-Saxons. Fleuriot lui-même a fini par aboutir au sentiment que cet Ambrosius n'était autre que Riothamus, à tel point qu'il le nomme lui-même Ambrosius Aurelianus Riothamus, c'est-à-dire "Ambroise Aurèle le Grand roi". Ainsi, grâce au site du Huelgoat, le cycle s'en trouve complété. Car, en étant le 'grand roi', Ambroise a donc été à une certaine époque 'Arthur ' (roi) des Bretons. Il est logique qu'il soit vénéré dans la capitale des Bretons, en Armorique.

   Par la même occasion, la présence de cette ville royale, occupée par les Bretons, donne alors à l'Aulne une fonction qui ne lui apparaissait guère auparavant, celle d'avoir été la limite du royaume breton d'Armorique.

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http://www.chd.univ-rennes1.fr/Icono/sceaux/DoMorice/DoMoriceSceaux.htm

Le sceau de Jean II est emblématique C'est bien la croix des Templiers .La chaîne à la poignée de son épée

Je pense  à la chaîne de saint Pierre aux liens et au glaive de saint Paul .

La Fête de saint Pierre-aux-liens est le 1er août dans l'Église catholique et le 16 janvier dans l'Église Orthodoxe sous le vocable « Chaînes de Saint Pierre ». Cette fête rappelle l'épisode raconté dans les Actes des Apôtres au chapitre 12 (Ac 12. *) : Alors que Pierre est dans une prison de Jérusalem, un ange vient le délivrer et faire tomber ses liens. Il peut alors, croyant avoir rêvé, revenir chez ses amis, à leur grande surprise.

Dans l'Évangile, Jésus dit : "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive" [Matthieu 10:34]. .


Je me suis toujours demandé pourquoi  la chapelle de Saint Herbot était un prieuré des Carmes de Rennes jusqu'à la Révolution?

Une tradition veut que Jean II de Bretagne, Comte de Richemont  , seigneur du Huelgoat est à l' origine de l'Ordre Mendiant des Carmes en  Bretagne ,on sait qu il a amené deux pères Carmes de Palestine,probablement avec lui de la croisade d’Édouard Ier d'Angleterre, son beau-frère ,où il les établit à Ploërmel  et il y leurs construit en 1271 un couvent où il fut inhumé .Je pense que c'est lui  aussi,Jean II de Bretagne qui installa  dans ses terres du Poher des ermites du Mont Carmel réfugiés de la reconquête de la Terre Sainte par les Sarrasins qui  leur permirent de fonder  un hermitage ou prieuré et  la première chapelle Saint Herbot à l'orée du le site des cascades  qui ressemble à si méprendre au torrent biblique de Kerith du  Mont Carmel près de Jaffa, aujourd'hui en Israel et où le prophète ELIE fit une retraite initiatique avant ses combats contre le culte païen de Baal  et sa prêtresse la reine Jézabel.

L' orientation de l' ordre des Carmes , après la fin des états latins d'Orient se trouva modifiée,en Occident des ermites ,ils furent « aspirés » en quelque sorte par les villes et  devinrent des prédicateurs et des confesseurs . le prieuré de Saint Herbot dans les bois fut délaissé pour la ville, mais vu ce site exceptionnel ,ce Mont Carmel  et son torrent en Occident ,il devait  rester en leur possession et le sanctuariser en créant une légende chrétienne à l' occidentale d'un ermite saint Herbot des cascades comme est aussi leur saint chrétien protecteur issu de l' ancien testament le prophète ELIE , l' homme sauvage des torrents ,le sacrifateur du taureau à YHWH sur le Mont Carmel , le massacreur des païens " Saisissez les prophètes de Baal, leur dit Élie ; qu’aucun d’eux n’échappe ! Et ils les saisirent. Élie les fit descendre au torrent de Kison, où il les égorgea."Premier livre des Rois 18- 40".