Les rochers  cyclopéens de l'enceinte intérieure du Kastell-Artus.

 

Ces 4 blocs de rochers Cyclopéens forment les 4 points cardinaux . Un Stonehenge naturel?

Stonehenge viendrait du saxon "stone" pour pierre et henge pour gibet  .(les gibets sont toujours situés sur des hauteurs ?).

Un oppidum  une Montjoie, Le Capitole des Osismes.Le vacumm sacré du sanctuaire du Huelgoat.  Comme Tara en Irlande il n'était pas le siège d'une royauté réelle mais plutôt un site consacré à des rites royaux ou encore un concept essentiellement mythique.

  


Ce plan du sanctuaire de colline de Tara  en  Irlande ressemble à s' y méprendre à celui des pierres du  Huelgoat et ils ont la même tous deux l' orientation nord-sud.

.Roc'h an nec'h est le nom ancien des bois ducaux autour du Huelgoat ( documents ONF et archives de la mine ). An "neh " (penn), nom celtique pour sommet et pour hauteur .

Le nom vient du breton ancien "'Kenec'h" nec'h qui signifie sommet ou montagne;il est traduit par haie,rey par la langue écrite -administrative. Il y a toujours un oppidun gaulois ou un lieu sacré près  de ces noms,ainsi qu'un puit sacré (le gouffre du Diable). Est-ce qu'on voulu faire disparaître la signification de ce nom où se cachent le diable et les superstitions païennes ? Nec'h en breton moderne signifie inquiétude, peur-subite,angoisse....

La Victoire est le surnom d'ATHENA. Niké en grec . En breton victoire c'est trec'h qui signifie supérieur, & victorieux, par extension . prépondérant, supériorité, &. victoire.. Trec'h  signifie aussi  haut comme uhel , krec'h et nec'h

Les  sommets des collines,"an nec'h "étaient les sanctuaires des dieux païens où les sacrifices humains dans la tradition populaire étaient célébrés .La peur et les angoisses  qu'ils engendraient pour les anciens pour ces lieux ,doivent avoir un rapport  avec la signification du nom primitif d'origine gauloise. La représentation de Sucellos , le passeur de la mort, chez les anciens bretons c'est l'Ankou .Or l'Ankou vient du nom breton "anken  ou an nec'h"  l'angoisse.

Derrière "nec'h se cache aussi un sens caché. il est proche de nenv. et nem  (ciel,sainteté,sacrée)=sanctuaire nemeton .Telle est la chapelle Notre Dame des Cieux au Huelgoat) un  Nemeton.

Pour les celtes, le bois sacré et sa clairière sacrée était toujours  proche d'une résidence de chefs de tribut et des" rois".Il n'y a pas de "dunon" ou oppidun,(ici c'est le grand oppidun celtique des Osismes du Huelgoat ) sans sanctuaire et il n'y a pas de sanctuaire sans bois sacré . Référence  à Jules César, La Guerre des Gaules) ainsi il excitait un puît sacrificielle et un feu perpétuel  dans tout nemeton. Ici c'est le Gouffre du Diable.

Roc'h an nec'h et son sanctuaire seraient-ils le domaine de l'Apollon celtique et sa paréde Ahés déesse mère des Osismes,déesse des eaux ,de la pierre des routes de la maternité et de la Victoire  Sucellos son intercesseur sur terre serait il.  l'Ankou  et Merlin Ambrossius ?.

 

 

La déesse  de la Victoire patronne la cruauté guerrière .C'est aussi la paréde d' Arthus

Andarta, déesse connue chez les Voconces, et dont le sens, contrairement à ce qui se passe pour la forme bretonne, est clair : c'est la « Grande Ourse ». Car les langues celtiques ont conservé, sous la forme *artos, le nom indo-européen de l'ours : vieil irlandais art, gallois arth, vieux-breton ard, arth, breton arz, termes qui signifient non seulement « ours », mais aussi « guerrier

C'est un chapitre bien obscur des théologies celtique et surtout hellénique que j'ouvre ici. La déesse qu'on a vue sous des formes si calmes lorsqu'elle est Rhiannon, Épona ou Mâcha la fée, celle qui en Grèce est la gardienne des portes, des passages, et se tient toute droite, calme, lance et bouclier en main, est pourtant, comme le laissent percevoir certains documents, la patronne des rituels guerriers les plus cruels de leurs sociétés respectives.En 61 de notre ère, les Iceni, peuple de l'est de l'actuelle Angleterre, soumis aux Romains depuis 47, et victimes depuis cette date des exactions des publicains et des commerçants, se révoltent, sous la direction de leur reine Boudicca, entraînant un grand nombre d'autres Bretons : cela aboutit, selon Tacite, au massacre d'environ soixante-dix mille citoyens romains et alliés. Mais ils ne se contentent pas de tuer, ils accomplissent des rituels guerriers qui choquent par leur horreur. Ainsi, selon le même auteur : « Ils ne faisaient pas que prendre, vendre à l'encan ou user d'une quelconque loi de la guerre, mais ils se hâtaient d'employer le glaive, le gibet, le feu, la croix, comme s'il s'était agi de la vengeance anticipée du supplice qui devait leur être infligé. » Un autre historien, Dion Cassius, est plus précis, et donne en particulier une indication essentielle sur l'aspect religieux de l'affaire : « Voici ce qu'ils firent de plus horrible et de plus féroce : ils pendirent les femmes les plus distinguées, ils leur coupèrent les seins et les leur cousirent sur la bouche afin de les voir pour ainsi dire manger. Après quoi, ils leur enfoncèrent des pieux aigus à travers le corps de bas en haut. Et tous ces forfaits, c'est pendant leurs sacrifices et leurs festins qu'ils s'y livraient, dans leurs temples et notamment dans le bois sacré d'Andrasta (c'est ainsi qu'ils nomment la Victoire) pour qui ils avaient une dévotion particulière. »Et il prête au général Paulinus, qui va les vaincre, les paroles suivantes, adressées à ses soldats pour les exhorter : « Mieux vaut tomber en braves sur le champ de bataille que d'être pris pour être empalés, pour se voir arracher les entrailles, pour être transpercés par des pieux enflammés, pour périr ébouillantés, comme si nous étions tombés au milieu des bêtes sauvages, sans lois et sans dieux. »À en croire ces historiens latins, les mises à mort des Romains pris par les révoltés bretons comprennent donc une série extraordinaire de supplices : décapitation (car c'est sans doute l'un des usages du « glaive » évoqué par Tacite), pendaison, incinération, crucifixion, mutilation et empalement des femmes, empalement et transpercement par pieux enflammés des hommes, arrachement de leurs organes après ouverture du corps, noyade dans l'eau bouillante.(1)

Or, l'aspect rituel de ces opérations est fortement indiqué par Dion Cassius, lorsqu'il les assimile à des sacrifices, et ce, dans des sanctuaires et dans le bois sacré de la déesse de la victoire. On ne saurait douter qu'il a raison : d'une part, plusieurs de ces supplices sont déjà évoqués chez les Celtes de Gaule par César - sacrifices humains, entre autres d'hommes mis dans de grands mannequins d'osier et brûlés  (1)

(1) Athèna et la Bodb  l

Le mot Nematon apparaît en vieil-irlandais sous la forme nemed, de sens identique.  « lieu sacré » ;  En Bretagne, des toponymes font foi de son existence : la forêt du Nevet et aussi Nevet tout simplement, et Locronan est Lokronan-Koad-Nevet. Le gallois donne nyfed « sanctuaire », le breton neved « sanctuaire ,sacré ,tabou,saint », le comique neves « bosquet sacré ». L'étymologie est sans doute à rechercher dans la racine nem « courbe », d'où « voûte du ciel » ; gallois nef « cieux », cornique nev «cieux», breton nenv »ciel «  et kanevedenn < kan-neved-enn « arc-en-ciel » ; irlandais moderne neamh « cieux ».Ce mot a été conservé dans toutes les langues néo­celtiques malgré la christianisation

ref Les Celtes et la parole sacrée Yvan Guéhennoc Edition Label LN. 2006

.(La toponymie  celtique de Jean-Marie Plonéis) Edition du felin 1989