L'éminence circulaire, à l'extrémité nord de ce site était elle une motte castrale du Moyen Age ou la base d'une tour gauloise ?
Pour moi, cette motte castrale ne date pas du XI siècles ,elle n'a aucune les caractéristiques d' une motte féodale avec sa basse- cour, mais il est réaliste de la dater de la fin de l'empire romain, périodes de troubles comme le castellun de Brest. temps du vrai ROI ARTUS et des empereurs gaulois.
On a toujours dit, sans preuve, depuis plus de 200 ans que c'était une motte féodale, bien qu' on n'a jamais retrouvé aucunes traces d' habitats au pied de celle-ci .Huelgoatain du bourg avec son électricité et l' eau de ville ,je me devais y souscrire. Enfant, je n'y croyais pas moi même cette affirmation et je me disais qu'on ne pouvais pas y vivre et y habiter au Moyen-Age dans un tel lieu tabou et maléfique qui est toujours encore habité par les démons(1) comme le racontait encore la tradition locale ?
A la lecture de la nouvelle these sur l' organisation de l'habitat antique et du Moyen-Age de Gaëtan Desmarais ,J'ai découvert que le camp d' Artus n'est pas une forteresse militaire et de vie mais tous les caractéristiques d'un sanctuaire celtique habité par les morts :un ""vacuum sacré"" .
Cette motte,La Montjoie des Osismes, Comme Tara en Irlande serait le tumulus celte divinatoire du sanctuaire des pierres et ses rivières souterraines de Berrien- Huelgoat .(la mythologie indo-européenne montre que la Terre , la Mère, était représentée sous la forme d'une montagne de pierres «secrétant» une rivière, c'est-à-dire d'une montagne-source , le ciel, la pierre et l'eau). Il est envisageable que c'est cette motte est à l' origine du nom de la ville du Huelgoat . UHEL, la hauteur , dans le sens de" penn " la tête ,le chef ,le roi , la capitale etc et koad " bois "le sanctuaire .Le koz-.Huelgoat (.koz "vieux ) est bien le nom du cadastre des terres ducales puis royales de ce lieu. )
Le perron de justice et de souveraineté ( pierres utilisées pour les sacrifices) dans notre tradition occidentale est traditionnellement ces grosses pierres brutes ou grossièrement taillées pour former une dalle ( on en retrouve à foison ici ), les perrons de justice sont toujours situés proche d' un ancien tumulus. Ce tumulus est ici bien celui situé au nord de l' oppidun partie sombre symbole de la terre des morts et des ombres. Il est opposé à celle claire au sud ,lieu de vie plus bas dans la vallée qu' est le bourg actuel du Huelgoat . Le Camp d' Artus ne serait pas de ce fait un oppidum défensif mais le vacuum sacré avec son tumulus et ses perrons de justice comme celui situé au pied de l' oppidum( Le perron de la source du ménage de la Vierge . Est elle cette source, à l origine du mythe de la fontaine merveilleuse de Barenton ?) du sanctuaire celte des Osismes et des peuples gaulois armoricains .
On est bien ici dans un ""vacuum sacré"" domaine de la mort et des ombres, où nul peut y habiter que temporairement que lors des rassemblements annuelles des tributs des Osismes et leurs druidesses consacrées de la déesse vierge celtique de la Victoire patronne la cruauté guerrière..C'est aussi la paréde d' Arthus
( on n'a jamais trouvé depuis plus de 2000 ans aucunes traces de habitions et de vie dans ce lieu tabou, hors d'un important bâtiment circulaire qu' est son temple? au sud en face de ce tumulus.)
Ce site de pierres a été toujours sanctuarisé depuis plus 1000 ans dans le domaine public , unique en Basse Bretagne, prouve que ce lieu était pour les gouvernants successifs, posséder la capitale de ARTHUR, consacraient leur légitimité sur la Bretagne.
Le royaume de Mide, la plaine du Lendit et la Lutèce celtique. Les vacums sacrés chez les celtes par Gaëtan Desmarais.
(1) La. Tradition conserve dans ces lieux le souvenir de l'énorme château d'Artus des rochers de granit entassés donnent l'idées de ces vastes, murailles :on doit y trouver des trésors gardés par des démons,qui souvent traversent les airs sous la forme d'éclairs,de feux follets, en poussant quelquefois des hurlements affreux ;ils se répètent dans les forêts ,dans les gorges du voisinage. L' orfraie , la buse et les corbeaux sont les seuls animaux qui fréquentent ces ruines merveilleuses. Jacques Cambry Voyage dans le Finistère ou état de ce département en 1794 et 1795
Les fouilles de Wheeler ont aussi permis de mettre en évidence un important bâtiment circulaire à l'intérieur de cette partie de l'oppidum. Elles n'ont cependant pas permis de dire si l'éminence circulaire, à l'extrémité du site, était une motte castrale du Moyen Age ou la base d'une tour gauloise. Erwan Chartier
Il y a environ 200 de ces places dans le monde celtique étaient avant tout des lieux de rassemblements , souvent associés à un sanctuaire. Un moyen pour les peuples celtiques d'affirmer leur identité. (Bernard guichard (La vérité sur les Gaulois. Le Nouvel Observateur hors-série juillet 2011)
Bretagne voyages pittoresques et romantiques dans l' ancienne France du baron Taylor Edition Langlande 2005