Le monument aux Bretons de la France libre en granite du Huelgoat dite Croix de Pen-Hir en Camaret-sur-mer

La  carrière Loirat après guerre où la taille des blocs de granit était encore au burin n'a pas eu l' honneur de citer son nom dans les écritures sur ce monument .( le mépris des travailleurs manuels est encré dans la culture française.)

l' exploitation du granit au Huelgoat

Mon père faisait  parti de la commission de l'Association des Français Libres pour ériger ce monument commémoratif , il  influença celle ci qu'il soit en granite de sa commune Le Huelgoat.


Le frère de ma tante maternelle François Fouquat né au bourg de  Poullaouen est compagnon de la Libération à titre posthume. ( Ma tante l' avait appris d' un journaliste ,45 ans après sa mort de son frère sous la torture des nazis que cette distinction nationale lui avait été décerné en 1945 , une faute administrative dans son nom  Fauquat et Fouquat.)

L' article de journal du Télégramme  de 1991 Le soldat oublié

Le compagnon de la Libération Jean Bellec  Un Huelgoatain  né à Paris ,sa famille et ses parents habitaient et étaient du Huelgoat . Comme tous les fils des bourgeois du Huelgoat ,ils ne fréquentaient pas l'école publique ,ils partaient tous en pension chez les curés au Likès de Quimper.


La bataille et les exactions nazi du Huelgoat du 5 août 1944

Les américains du général Grow de la 6e division blindée US face aux nazis de Hermann-Bernhard Ramcke

La libération d' Huelgoat par les américain du général Grow. le 5 aoùt 1944.

Le général Grow (au centre) au carrefour au Huelgoat à bord d'une automitrailleuse M20 entouré des GI's chargés de sa protection rapprochée (collection mairie d' Huelgoat)( L'enfer de Brest édition Heimbal)


Le docteur Fernand Jacq, par ordre des instances françaises de Vichy est arrêté par  les gendarmes du Huelgoat  comme otage communiste, il est transféré au  Camp de Choisel  de Châteaubriant où les prisonniers politiques sont internés et il est fusillé par les allemands le 15 décembre 1941.(C'est tabou d'en parler : le docteur Jacq a bien été dénoncé comme militant communiste  par nos notables pétainistes de la mairie qui croyaient encore à la victoire allemande à la gendarmerie. bras armé du pouvoir local.)

.Rien n' a changé depuis à la mairie du Huelgoat!

Le docteur Jacq, le médecin des pauvres

Fernand Jacq est né le 12 janvier 1908 à Granville, dans la Manche. Il fit ses études de médecine à Rennes où il adhéra au Parti communiste vers 1930. Jusqu'en 1933, il fut également responsable de l'Union fédérale des étudiants rennais.

Il s'installa comme docteur au Huelgoat en 1934- II devint rapidement « le médecin des pauvres », s'attirant la sympathie de beaucoup dans toute la Montagne par ses actions en faveur de l'hygiène, de la tempérance et de la prévention.

Il continua aussi de militer au PCF. Il était membre du Comité régional du parti. En 1935, il fut élu conseiller municipal du Huelgoat, C'était un chaud partisan du Front populaire. Il tint plusieurs réunions pour défendre le programme qui aboutit à la victoire de 1936. Lors des cantonales de 1937, il réussit un bon score au premier tour avant de se désister pour le socialiste Pierre Blanchard.

En septembre 1939, le docteur Jacq participa à la restructuration clandestine du PCF qui venait d'être interdit par le gouvernement Daladier à la suite du pacte germano-soviétique. Déchu de son mandat municipal, il se vit privé par la mairie des bons d'essence nécessaires pour exercer son métier ! (ce que dit  Jean Marie du maire) Il parcourut alors à pied ou à vélo le canton pour continuer à apporter les soins à ses malades. Il fut arrêté par les gendarmes  du Huelgoat le 3 juillet 1941 puis conduit au camp d'internement de Châteaubriant.

Dans ce camp, il devint l'animateur d'une chorale bretonne qui entonna le Bro Goz, en même temps que La Marseillaise et L Internationale le 22 octobre 1941 lorsque 27 internés (parmi lesquels Pierre Guéguin et Guy Môquet) furent conduits au poteau d'exécution.

Le docteur Jacq, Le 15 décembre de la même année, le docteur Jacq, avec huit autres militants, fut lui aussi fusillé dans le bois de la Blisièrc, non loin de Chateaubriant, Dans sa dernière lettre à son épouse, Fernand )acq écrivait : « La mort naturelle libère l'humanité de ses fragments use's ; la mort violente donne par réaction une énergie nouvelle à cette humanité. Toute ma vie, j'ai lutté contre la guerre et pour une vie meilleure, pour le progrès. Les morts sont de grands convertisseurs. Ma mort sera utile. »

Huelgoat et les Monts d'Arrée, les rebelles de la montagne" (avec Eliane Faucon-Dumont), Éditions Alan Sutton, 2008 Georges Cadiou   il ne site jamais ses sources.

 D' après le livre  Résistance et conscience bretonne" de Jean-Jacques Monnier 2007


Au Huelgoat, des jeunes des maquis furent torturés puis fusillés le 4 juillet 1944.

La stele des fusillés de l'Allée Violette  .

Le 3 juillet 1944, au village de Ty-Ar-Choen, en Plouyé, les allemands arrêtent Pierre-Louis Ruelen, le frère de Germaine Moal qui a tenu le café de la Croix et la Crêperie Krampouez Breizh, ouvrier granitier de 21 ans, du Huelgoat. Il sera fusillé le lendemain ainsi que J. Volant et Eugène Berthou. On ne retrouvera leurs corps qu’en avril 1946, dans l’allée violette qui longe la rivière d’argent dans la forêt du Huelgoat. Source : Georges-Michel Thomas & Alain Le Grand, Le Finistère dans la Guerre. Tome 2 : La Libération, Presses de la Cité, 1981"


Cette contre-attaque commando allemande, le samedi 5 août 1944 sur Huelgoat fut une victoire pour les allemands.

Par la percée d'Avranches, il y a eu rupture du front le 30 juillet, la libération de cette dernière ville ouvre la route de la Bretagne et de l’ouest de la France aux blindés du général Patton. La Bretagne, à l'exception des principaux ports, est libérée en quelques jours seulement .

Lee 5 août 1944, depuis Avranches, dans sa route sans réels combats vers le port de Brest, (les forces allemandes désorganisées) espérant être à la porte du port dans la soirée .Le général Patton est persuadé qu'une semaine lui suffira pour faire tomber Brest. la 6e division blindée US de Patton , ayant contourner Carhaix (les FFI donnèrent une fausse information aux américains, il y aurait deux milles parachutistes allemands à Carhaix, les allemands étaient partis, elle est libérée sans combats que le 7 août 1944 par les maquisards .A l' approche du  Huelgoat, les alliés venant en deux groupes l' un de Plouyé par Gourin et l' autre de Poullaouen par Merdrignac se trouvent confronter à la détermination de 500 des 4000 paras allemands du  nazi Ramcke ,troupes commandos d'élite sous les ordres du oberfeldwebel Adolf Reininghaus qui gagne la croix de chevalier de la croix de fer à cette occasion .Ils se cachaient de la population locale et des troupes allemandes stationnées autour du Huelgoat, dans les landes et les taillis des vallées profondes du Huelgoat longeant la Nationale 164 attendant les forces alliées.

Où sont les éclaireurs de la résistance huelgoataine.  Ils n'y en avaient pas de FTP  locaux pour guider les américains, ce que n' a toujours dit mon père qui avait aussi participé à ces types d'opérations militaires; l' équipage de son char savait toujours où étaient les snipers et les positions allemandes  que leurs indiquaient les résistants locaux .Les américains ne pouvaient qu' être pris au piège des allemands sur la Nationale 164  longeant  la longue vallée du Huelgoat escarpée propice à la guerrilla .Les armes antichars allemandes neutralisent plusieurs blindés américains dans et autour du Huelgoat comme au Pont Mikael (une mine ou plutôt   des snipers comme au pont du canal de la mine et  leurs Panzerfaust? ) un sur la Nationale 164 en Locmaria Berrien ( Deux chars américains furent détruits   d' après ma voisine avec leurs Panzerfaust  et il y a eu deux morts de soldats US (Santo De Nunziato, et Fred K. Blaylock,) dans cet affrontement, en face de ma maison, sur la Nationale 164  au pont du canal de la mine ,les impacts des balles américaines dans les murs de la propriété de ma voisine Marie Helene sont toujours visibles) . Le sergent John Seidenburg commandant de char fut tué par un sniper sur son char ( je ne sais pas où?) .Charles  BAIR fut  tué par un sniper au Petit moulin et son cadavre fut retrouvé par une huelgoataine devant sa porte d' après Jean Marie Le Scraigne

 Les troupes allemandes stationnées au Huelgoat dès l' arrivée des américains décampent  aussitôt et sont neutralisés, mais les Commandos  allemands venus de Brest   pour retarder la progression des américains vers Brest  qui se camouflaient dans les bois, rentrent en opérations de combats. C'est eux  les seuls protagonistes des attaques contre las alliés et  c'est eux qui annihilent une attaque surprise sur le port de Brest. Les paras allemands finissent par céder? Non, dans ce court de temps, l' objectif  de leur chef ,le général  nazi Ramcke était atteint ? il avait réussi à enrayer la progression rapide des alliés en  Bretagne et de ce fait transformer la ville de Brest en forteresse grace aux armements lourds pris dans l' arsenal de la Marine Nationale, il  a eu ainsi assez le temps de les disposer en batteries contre les futurs positions et attaques américaines Le  7 août 1944, les troupes américaines arrivent enfin à la porte de Brest  où les parachutistes d' élite allemands  les attendaient, prêt en découdre jusqu'à la mort. mais la ville de Brest fut libérée après 43 jours de siège et de carnages, le 19 septembre 1944) Pendant le siège, la ville reçut 30 000 bombes et 100 000 obus ; environ 6 000 militaires alliés ou allemands y laissèrent leur vie. Ramcke fut responsable de l'évacuation de plus de 40 000 brestois, et des 373 civils morts dans l' Explosion de l'abri Sadi-Carnot le 9 septembre 1944.

D' après Jean Marie Le Scraigne  qui n' était pas témoin  de cette journée de combats  du samedi 5 août 1944 au Huelgoat ( cette journée dans son livre, il a vu aucun allemand sachant que tonnait le canon au Huelgoat et il ne témoigne pas dans son livre d' avoir vu le défilé de l' armada américaine qui venait de Gourin pour rejoindre Huelgoat ,celui ci traversait  le bourg de Plouyé toute l'après-midi où il y passa aussi  l'après-midi  à occuper  en temps ' "Armée Rouge" le terrain ou plutôt s' attribuer de la libération de Plouyé, pays des curés par les communistes ?) .Il y aurait eu aussi  dans son livre des combats au carrefour de la route de Brest et de kervinaouet .Après d' intenses combats  jusqu' au dimanche du pardon des Cieux, certaines maisons du bourg avaient des impacts  d' obus, des pans étaient par terre , des toitures portaient des traces  d' incendie.  

Les pertes et les blessés  de chaque cotés au  Huelgoat sont importantes . Georges Le Scraigne, le frère de  Jean Marie  celui ci retrouva mort le corps de son frère caché dans un tas de foin  une balle dans l' oreille  tiré à bout portant  le mercredi 9 août au village de kervinaouet  et Auguste Quémener  le père de Pierre ,il fut tué lors des combats entre les américains et les allemands  derrière l' église . ). , Gaston Amédée Doyat, François Gall et Joseph Charles Jourdain ont également trouvé la mort dans leur voiture, en sautant sur une mine  dissimulée sous un tas de crottin de cheval  au milieu de la route par les troupes d'occupation ou  je pense plutôt à un autre groupe de résistants, vu cette technique improvisée  que tous les chauffeurs de véhicule en temps de guerre dans leur formation militaire apprennent  que tout objet sur une route est une bombe potentielle et cette technique de mort de pose de mine goupillée est celle d'un indigène , on ne marche pas dans la merde ! Ce piège était sur cette portion de route dans la cote de la D114  entre Saint Amboise et Ty ar Gall. Les troupes américaines venant de  Poullaouen, après l' accrochage meurtrier du  Pont Mikael sur la Nationale 164  où quatre Américains furent tués adoptèrent  la route de le voie romaine de la mine, ils passèrent  au village de Saint Amboise où certains d'eux se sont arrêtés boire un coup verre de lambig et de vin chez les habitants et ils n'avaient pas à prendre cette portion de route minée pour rejoindre Huelgoat et Brest .

66 ans après. Un colonel américain en pèlerinage

2 mai 2010

En 1944, Huelgoat est libéré les 5 et 6 août 1944 par les troupes américaines, aidées d'une vingtaine de résistants locaux. Les combats entraînent la mort de soldats américains, d'un résistant et d'une bonne dizaine de soldats allemands. De plus, quatre nazis ont abattu, par balles, douze Huelgoatains. (L'ouvrier italien des carrières abattu dans cette rue, on ne le comptabilise toujours pas aujourd'hui? )Le colonel américain Cyrus Shockey qui était alors capitaine a participé à ces événements. 66 ans plus tard, il revient à Huelgoat «le seul endroit qu'il a voulu revisiter».

Le 4 août 1944 : entrée à Huelgoat

Il a été hébergé, vendredi soir, avec son épouse et ses deux enfants, dans les chambres d'hôtes de la famille O Brien, avant de suivre la cérémonie organisée samedi matin au monument aux morts, par la municipalité et les associations d'anciens combattants. Aujourd'hui âgé de 94 ans, le colonel, qui réside à Shanee dans le Kansas, n'a pas oublié les circonstances de son arrivée à Huelgoat. Professeur mobilisé en 1941, il débarque, avec la 6e Division blindée dans laquelle il est incorporé, à Utah beach en juillet 1944. La mission est de reprendre Brest. Sur son chemin de Merdrignac à Huelgoat, il rencontrera un FFI qui l'a beaucoup aidé par sa connaissance du terrain. Ce dernier, d'ailleurs, montera dans un deux chars de reconnaissance qu'il commande. C'est le 4 août à midi qu'il fera une première incursion avec ses deux chars à Huelgoat, ayant pris de l'avance sur le reste de la division, avant de rejoindre son unité, commandée par le Général Crow qui entrera quant à elle à Huelgoat, le 5 août.

Le rêve réalisé

Ce pèlerinage de 24 heures dans une «très belle cité» qui lui avait fait grande impression, Cyrus Schockey l'avait en tête durant toutes ces dernières années. Il a eu des occasions de revenir en Europe durant sa carrière militaire jusqu'à sa retraite en 1970, mais pas en Bretagne. Il a ainsi réalisé son rêve et a été enchanté de l'accueil qui lui a été réservé

Que d' erreurs historiques de la correspondante  du  journal local. D' après mes sources des témoignages comme ceux de ma voisine qui avait douze ans en 1944 confirmés par lui dans  le site de la 6 division US   les premiers chars arrivent route de la gare en debut de l'après-midi  du 5 août suivi aussitôt de la fuite dans les bois des résidents allemands de l' hotel d' Angleterre, deux heures plus tard deux chars US sont détruits par des snipers et  leurs Panzerfaust , route de la gare au pont du canal de la mine. vers les 19 heures les massacres de la rue des Cendres . Les FFI qui guidaient les alliés américains n'étaient pas connus des huelgoatains.  Le seul  tir  de la résistance locale   recensé par les américains blessa un des leurs à l 'épaule. Le dimanche matin du 6  août , la procession du pardon se déroula au son des cannons.

http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/huelgoat/huelgoat/66-ans-apres-un-colonel-americain-en-pelerinage-02-05-2010-895272.php


Texte du Cyrus Schockey

Le colonel américain qui est venu au Huelgoat le 2 mai 2010

General Grow was not afraid to take chances and expose himself to danger. On 5 August 1944 in the dash to Brest, the General augmented his jeep and halftrack with two tanks borrowed from Combat B which was moving toward Brest on the northern route. The addition of these two tanks gave a measure of security as the General moved from the northern route to join CCA on the southern route. This decision meant traversing some 15 miles of enemy territory knowing the possibility of running into enemy contingents who would be retreating to Brest.

Upon arriving at the lead elements of CCA, he felt the column was moving too cautiously and decided to lead with his own four vehicles in advance of CCA to Huelgoat. The two medium talks arrived at Huelgoat around 1130 (heure anglaise) on 5 August. As the two tanks maneuvered through the obstacles leading to the center of the town, a towed artillery unit of three guns and approximately 40 enemy hastily departed out of the town heading west. A reconnaissance of the NE route into the town by the two tanks revealed a bicycle Infantry unit of approximately 50 enemy. Upon seeing the tanks, they hastily abandoned the bicycles and fled to the woods. General Grow was aware that there were enemy surrounding the town and very likely within the town; nevertheless, he remained in the town until late afternoon when he departed and joined CCA. During this time, the enemy initiated no contact. The General's concern for his own safety was based on his belief that the enemy was more concerned with retreating safely than getting involved in a fight. The only casualty was a shoulder wound received by the FFI guide in our party. I believe the shot came from a Frenchman, not a German. The FFI guide was standing in the middle of the street and for some reason started celebrating by shooting his weapon in all directions, thereby causing some danger to the inhabitants who had remained indoors.

http://www.super6th.org/personal/schockey.htm

When the head of the column reached Huelgoat, Lt. Col.McCorrison was ordered by the Division Commander to clear the town, and two platoons of Company "A" were ordered to support one company of the 44th in accomplishing this mission. This force closed on the enemy in two directions and drove them into the northern end of the town. At this point, resistance grew very stiff, and the task force came to grips with the enemy at close quarters, One tank was hit by Panzerfaust fire at a very close range, and was set on fire, However, the tank crew remained inside and continued to machine gun the krauts until the heat became unbearable; crawling out of the vehicle they found themselves surrounded by Wehrmacht troops who called to them to surrender. Unanimously they refused, and immediately opened fire on the group in the face of overwhelming odds, and almost certain death. Technician 5th Grade, Santo De Nunziato, Fred K. Blaylock, were cut down by machine gun fire. Nunziato was immediately killed and Blaylock died of wounds later in the hospital. Technician 4th Grade Charles E. Pidcock continued to fire his sub-machine gun at close range until his tank exploded, and threw him into a nearby hedgerow. The enemy had been dissipated; all three tankers were later awarded the Silver Star for their gallantry in action. After the above action the column passed through the town of Huelgoat and bypassed the fighting, Company C commanded by Captain Daniel E. Smith was ordered to relieve Company A as part of the advance Guard. The actual transfer, however, did not take place until next morning, and that night enemy patrols infiltrated through a company bivouac area in the forward area, throwing grenades and causing one casualty before being driven off.

http://www.super6th.org/tank68/tank68_2.htm


SERGEAIT JOBH  S. SEIDESBUBG

PURPLE HEART MEDftL

A  COMPAGNY 68th TANK BATTALION 6th  ARMORED  DIVIS1ON

0F PHILADELPHIA,  PENNSYLVANIA

KILLED  II  ACTION,  HUELGOAT, FRANCE

5   AUGUST   1944

SGT John Seidenburg was a tank commander in thé 3rd Platoon. In Huelgoat his platoon was fired on by a German sniper. The men  took cover  In their tanks. John raised his head to spot  thé sniper  who  fired again and narrowly missed him Outraged, he courageously exposed himself to fire at thé sniper with thé tank's  .50 caliber antiaircraft  machine gun. The sniper's next shot killed John with a bullet  in his  head.


Technician fouth grade  Charles  BAIR purpleheart medal

A company 69 th Tank Battalion

of Punxsutawney Pennsylvania

Killed in action, near Huelgoat France

 

He entered the service in march 1942 and served in Arkansas and California.. On 5 august 1944 Charles BAIR  was a tank driver for one of the tanks chosen to escort the commanding general from one combat command to the other combat command .,Upon arrival they found  the second combat command was having difficulty taking a village near Huelgoat. The two tanks were ordered to assist in the attack. During this attack Tec 4 Bair'’s tank was knocked out by an enemy 88 mm anti-tank gun, resulting in his death. The advance continued and Charles Bair was listed as missing in action  The French recovered his body and buried him in the churchyard at Huelgoat

 

Il est bien celui tué au petit moulin que Jean Marie Le Scraigne en parle dans son livre,

Dans les combats de la route de Brest, du petit moulin et de Kervinaouet, les Américains n'eurent pas de perte. Eux étaient à l'abri dans leurs engins blindés. Ce n'est qu'après la fusillade que l'un d'eux, en faction sur la route en face de la maison Urvoas au'p'tit moulin, fut tué par un tireur isolé camouflé dans les roches surplombant la rivière du côté du Fao.

La fille Urvoas (Mme Morvan maintenant) m'a récemment raconté que, travaillant à l'Hôtel d'Angleterre à l'époque, elle dut, en rentrant de son travail le soir, enjamber le corps du soldat américain, couché en travers de sa porte.


Le 5 août 1944, la deuxième brigade américaine commandée par le colonel Hanson, reçut l'ordre de contourner Carhaix et de poursuivre vers Brest. Après avoir traversé Poullaouen, où s'était déroulé un accrochage meurtrier, le détachement continua sa route, avec les FFI comme garde-flanc, vers Huelgoat. Sur le pont Mikaël, le char du lieutenant en second John W. Schnepp heurta une mine et s'immobilisa. Le lieutenant fut tué par un tir de mitrailleuse, ainsi que son chauffeur, le soldat Bennet. Agé de 25 ans, John Schnepp était diplômé de l'école supérieur d'Audubon (New-Jersey). Avant d'entrer dans l'armée en Avril 1942, il travaillait chez un éditeur. Il a été envoyé en Europe en février 1944. Il est enterré au cimetière anglo-américain de Saint James (France. Le lieutenant Durden qui descendait la route, également sous le feu de mitrailleuse, tomba à son tour. Le nom du soldat Charles Blair dont le corps fut retrouvé quelques jours plus tard et du lieutenant Weider figure aussi sur cette plaque inaugurée en 1995.

http://fr.topic-topos.com/plaque-commemorative-locmaria-berrien

Charles Blair a été tué au Petit moulin au Huelgoat, Il n'a pas son nom sur la plaque de Locmaria-Berrien. et il a oublié où le lieutenant Weider a été tué.


 

La libération du Huelgoat

Auguste Jézéquel, l'instituteur qui devint président du comité local de Libération, a consigné  la libération du Huelgoat qui eut lieu les 5 et 6 août 1944- Son récit a été intégralement publié par Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand dans le tome II de leur ouvrage : Le Finistère dans la guerre. Laissons la plume à Auguste Jézéquel :

A  la lecture de ce texte, digne de Tartarin  de Tarascon , il ne peut pas être un témoin de  la libération du Huelgoat ce 5 août 1944 ?

« Dans Huelgoat même, du côté allemand, se trouve un bataillon d'infanterie (deux compagnies à l'école libre des filles, une à l'école publique des filles, une disséminée en ville et à l'hôtel du Lac), appuyé dans le village de Kervinaouet, dominant la ville à 1 500 mètres, par une batterie de cinq canons de 77 ; des troupes cantonnent également à La Coudraie, siège du dépôt d'intendance d'une division, avec munitions, essence, etc. ; le dépôt d'une seconde division est à l'hôtel du Lac, l'état-major à l'hôtel d'Angleterre.

Le canon de 77 est le canon mythique français de la première guerre mondiale ,d' après Jean Marie il y avait huit gros canons à traction hippomobile  et une mitraillette anti- aérienne.

Du côté civil français, il reste peu d'hommes disponibles; les mobilisables ont rejoint leurs maquis respectifs...( le mythe que tous les français étaient des résistants)

A 15 h moins 10, brusquement le canon tonne : les blindés américains arrivent à {'improviste de la direction de Plouyé, renseignés sur les positions allemandes et guidés sur Bellevue par les Patriotes, ( faux à la lecture du témoignage de Jean Marie dans son livre ,un tank fut détruit) réduisent au silence les batteries de 77 de Kervinaouet qui n'opposent d'ailleurs qu'une faible résistance. Les artilleurs mettent leurs pièces hors d'usage et s'enfuient en débandade dans la campagne ou sur la route de Brest. Plusieurs seront faits prisonniers quelques heures plus tard. Avant leur fuite, ils tuent Georges Le Scraigne.  (faux les américains arrivent au bourg à 11 heures 30 ".heure anglaise")

A 15 heures, les chars d'assaut descendent la rue des Cieux tournent à gauche au carrefour dit "Le Pont-du-Four", cannonent et mitraillent la Kommandantur, la rue de Brest, la place du jardin des Plantes où se tiennent des Allemands ; quelques hommes sont tués et quatre officiers qui voulaient fuir dans une traction avant sont carbonisés sur place.

Tandis que le flot de l'armée motorisée américaine déferle dans les rues et sur la place, les Allemands se camouflent dans les bois environnants; ils se ressaisissent,, se réorganisent et des contacts s'établissent bientôt entre eux et les chars à l'entrée est de la ville (route nationale de Carhaix). Deux chars attaqués à la bombe sont bientôt mis hors de combat et prennent feu : six Américains y trouvent la mort. (  faux deux morts , voir le témoignage des américains) il y a eu quatre morts américains au Huelgoat et aussi quatre au Pont Mikael

Les fantassins de choc des autos blindées patrouillent dans les ruelles, les rues, au bord du canal d'alimentation de l'usine électrique, aidés par une vingtaine de résistants valides qui se sont munis d'armes et de munitions au dépôt de l'hôtel du Lac. Des coups de feu sont échangés tuant quelques Allemands. A. Quéméner, volontaire, est abattu auprès d'un Allemand qu'il vient de tuer. Sur tout le flanc est du Huelgoat, les résistants se dépensent sans compter pour empêcher des infiltrations allemandes.( le seul tir réussi blessa un américain)

 

Un groupe de quatre nazis, armés de mitraillettes, pénètre dans la cour de l'hôtel de France, puis dans la rue des Cendres et, sur un parcours de 60 mètres, ouvre les portes de chaque maison et abat par balles, en quelques minutes, 12 personnes :

6 hommes et 6 femmes. Ainsi est assassiné M. Le Dilasser, maire (pétainiste), au moment où il ouvrait la porte sur laquelle on frappait des coups répétés ; M. Le Dilasser n'avait pas voulu, malgré les abjurations de ses amis, MM. Lecomte, futur préfet de la Libération, Kérautret et Lagathu, ingénieurs(ces deux derniers  rescapés  de cette liste,  sont des notables , titulaires de la médaille de la francisque pour le suivi des chantiers des sites des barrages de la centrale hydroélectrique de Saint  Herbot.Ils ont su à temps de changer leurs vestes de pétainistes! Mon père le FFL me disait de ceux- ci) demeurer avec eux dans l'abri de son jardin où tous les quatre étaient descendus quelques minutes plus tôt. Mme Dilasser, hôtelière, sera fauchée près du lit de son mari qui venait d'être blessé par une balle égarée ; Mme Le Scour, son fils Jacques et sa fille Simone sont abattus d'une rafale, à l'entrée du magasin de sa belle-sœur, Melle Querneau, qui ne doit son salut qu'à une heureuse chute précédant de peu le crime ; Mme Le Boulch subit le même sort dans sa cuisine, devant son fils de 4 ans, ainsi que son père M. Louis Cosquer. Poignardée, puis fusillée, Melle Marie-Anne Le Gall a sa maison incendiée(la Roche cintrée) ; M. Kermanach, ligoté dans la cave, ne devra son salut qu'à l'extinction de l'incendie; M. Pierre Le Scanff, vieillard impotent de 75 ans, est abattu en pleine rue... Ces scènes de sauvagerie inouïe se déroulèrent vers 16 h 10. ( il oublie les deux tués  des trois civils de mon quartier de la Roche Cintrée  ) En sortirent à la faveur des ténèbres d' après Jean Marie

 

A 18 heures, le combat cesse. Les Allemands, sur ordre, vont se regrouper dans les bois de la Roche Cintrée et de La Coudraie, où ils seront mitraillés et bombardés par avion... faux le lendemain d' après Jean Marie

Le lendemain matin 6 août, dimanche traditionnel d'ouverture des fêtes locales, les hommes du maquis et les Américains venaient cantonner au Huelgoat et nous apporter la sécurité. »faux on entendait au bourg le tonnerre  des combats  dans la nuit du samedi et le dimanche Une sécurité, conclut Jézéquel, qui se paya par un triste bilan : 17 morts français et 6 américains. (faux 8 américains et 15 civils)

Sujet tabou: il ne parle pas des 113 prisonniers parachutistes allemands  que les alliés venaient de confier aux résistants FTP  et du raid meurtrié allemand de Brasparts  qui  en résulte et où 22 résistants et une civile de Brasparts perdirent la vie.

Ce sera d'ailleurs, pour la libération du Finistère, les combats les plus meurtriers opposant des "FFI "aux troupes allemandes

 

Crimes nazis lors de la libération de Huelgoat

Le samedi 5 août 1944 vers 15h00, Huelgoat était libéré de l'occupation allemande par des contingents de chars de l'armée américaine, écrit dans son rapport le capitaine Hemery161. Des combats loyaux eurent lieu entre l'avant-garde américaine et les unités de la 3ème Division allemande de parachutistes stationnés dans le village et ses environs. Les Alliés perdirent dans cet engagement trois hommes et deux chars et les Allemands eurent une cinquantaine de morts, 150 prisonniers et de nombreux blessés. L'ovation faite à nos libérateurs fut indescriptible. Les cloches sonnèrent à toute volée et les drapeaux sortirent de leur cachette où, depuis quatre ans, ils attendaient cette heure solennelle. Pendant que les habitants donnaient libre cours à leur joie, les Allemands regroupés dans la forêt à l'Est de la ville, se préparaient à une contre-attaque en employant les cheminements qu'ils connaissaient parfaitement par suite de leur séjour prolongé dans notre localité. Ils s'infiltrèrent donc par petits groupes le long des talus et des haies et firent leur réapparition vers 17h00 dans le jardin de l'hôtel de France. Ils pénétrèrent dans cet établissement par la porte de la cour, montèrent à l'étage où ils trouvèrent madame Le Dilasser soignant son mari qui venait d'être blessé d'un coup de feu. Ils abattirent cette femme à coups de mitraillette devant sa fille de cinq ans, terrifiée d'horreur. Ce forfait accompli, ils traversèrent la rue et pénétrèrent chez Mademoiselle Quemeau, marchande de vins en gros, où ils abattirent sauvagement madame Lescour, sa fille et son fils. Mademoiselle Quemeau et sa bonne ne durent leur salut qu'en se dissimulant derrière des fûts de vin. Ensuite, ils frappèrent à la porte chez M. Le Dilasser, maire d'Huelgoat, en se faisant annoncer par le mot « Samy. » Dès la porte ouverte, il fut mitraillé à bout portant dans son couloir. Dans les immeubles contigus, ils tentèrent d'ouvrir les portes et y jetèrent des grenades qui occasionnèrent des dégâts importants. Un autre groupe d'Allemands, animé des mêmes intentions, passait plus à l'ouest de l'hôtel de France et pénétrait par le jar­din dans l'habitation Cosquer. Ces soudards expulsèrent de leur demeure M. Cosquer, ex-gendarme en retraite, sa femme, leur fille madame Le Boulch, institutrice, et son enfant âgé de cinq ans. M. Cosquer et madame Le Boulch furent lâchement tués à la mitraillette. Madame Cosquer et sa petite fille furent gravement blessées. Un troisième groupe explorait d'autres immeubles dont les occupants avaient fui. Il mitrailla dans les rues monsieur Le Scanf (80 ans), ancien facteur en retraite et madame Rouiller qui tous deux regagnaient leur domicile. Ces deux personnes furent mortellement blessées. Au même moment sur la route de la gare, les mêmes scènes d'horreur se continuaient.Monsieur Mouzer, autre facteur en retraite et sa voisine made­moiselle Le Gall étaient également abattus au rez-de-chaussée de la maison de cette dernière. Sébastien Kermanach, retraité de la Marine, fut arrêté et conduit brutalement dans la cave de la maison précédente qui semblait être, en raison de sa situation isolée, le poste de commandement de cette horde de sadiques. D'après ses déclarations, le sang des deux pauvres victimes ruisselait au travers du plancher...- Constatez, lui dit-on, l'œuvre de vos patriotes... de vos terroristes.Il allait être passé par les armes quand l'arrivée d'un char américain mit en fuite ses lâches agresseurs. A l'instant même Henri Cabrioch, autre retraité de Marine, allait être lâchement assassiné dans sa propriété. Son corps mutilé fut retrouvé quelques heures après par des membres de sa famille.Voilà brièvement relatées les scènes d'horreur qui se sont produites à Huelgoat le 5 août 1944 lors de notre libération...

Le 8 août, on découvrait dans le village de Kervinauet, sous un tas de paille, le corps de Georges le Scraigne, tué par les allemands d'une balle dans la tête. Il y avait une batterie d'artillerie que les Allemands avaient installée le 3 août précédent.

161 Archives américaines.


.Marie Le Boulc'h , une institutrice de l' école des filles du Pouly dont son mari était prisonnier en Allemagne ( elle fut  tuée par les Nazi , quelques heures  plus tard  dans la rue des cendres)  s'interposa verbalement  aux résistants que les alliés venaient de confier les 113 prisonniers allemands pris lors des combats,  nos résistants de la dernière heure criaient  à tout venant qu'ils allaient les fusiller et  après les jeter  dans le Gouffre, mais la raison fut là, grace à elle, ils les amenèrent sous bonne garde à Brasparts .Le 16 août 1944, ces mêmes prisonniers allemands seront libérés plus tard par l'audacieux Lepkopvski ,commandant de régiment parachutisme au cour d'un raid digne d' un film américain où 22 résistants et une civile perdirent leur vie .   ( Un allemand ne se rendait jamais aux français et pour cause! ( certains actes de résistances locales des FTP ne sont avérés  des exécutions sommaires d'allemands qui se rendaient.)Mon père le savait, en hiver1944-45 , il portait l' uniforme US ,avec l' aide d' un alsacien germanophone ,ils négocièrent  le réédition d'une dizaine d' officiers allemands armés dans une casemate ,mon père avait  réussi à leurs faire croire qu'il était un militaire américain.  ( il n'a jamais su qu'il avait pris prisonnier  dans ceux ci un général;     en Alsace; un exploit d'un matelot  digne d'un officier donc de ce fait anonyme dans les archives et occulté  par son hiérarchie) Pour cet acte de bravoure, il lui a été décerné une citation au régiment.)


Le 16 août 1944 au matin, le lendemain du grand pardon de la paroisse, une compagnie parachutiste allemande commandée par le lieutenant Lepkowski et venant de Brest fait irruption par surprise dans le bourg de Brasparts vers sept heures du matin, surprenant les 3 FTP préposés à la garde des 144 prisonniers allemands et la population: la méprise est totale (les Allemands ont déguisé leur convoi, s'étant équipés de drapeaux français et de deux half-tracks pris aux Américains), beaucoup croyant à l'arrivée des troupes américaines... Les Allemands réussissent leur coup de main audacieux, libérant les prisonniers, capturant 21 FTP, emmenant de plus deux personnes en otage, après en avoir tué trois pendant les combats ainsi qu'une habitante du bourg].

Le retour de la colonne allemande à Brest ne se fit pas sans combats où plusieurs résistants perdirent la vie, notamment à Le Tréhou (6 morts) et à Irvillac (16 morts)].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Brasparts

Sur le trajet de retour, les Allemands passent par Saint-Eloy, puis par Le Tréhou. À la sortie du bourg en direction d'Irvillac, les résistants de la compagnie de Plounéour-Ménez ouvrent le feu sur le convoi mais cinq d’entre eux sont tués et le convoi allemand poursuit sa route en passant par le carrefour de Croas Guerniel où un résistant est tué. Mais les combats les plus sanglants ont lieu le même jour à Irvillac.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tr%C3%A9hou

A Irvillac les résistants , à la vue des half-tracks pris aux Américains crurent qu'ils avaient des amis devant eux Quand les mitraillettes des commandos allemands crachèrent , il était trop tard .Quelques- un d'entre eux échappèrent au massacre.( Jean Marie Le Scaigne)

http://www.wiki-brest.net/index.php/Ao%C3%BBt_1944_%C3%A0_Irvillac

Les résistants tués durant ces combats originaires des Monts d' Arez sont:

  • La Feuillée (Yves Jaffrès, Jean Plassart, Marcel Postic, Pierre Salaun),
  • Brennilis (Louis Guével, Yves Bras, Charles Person),
  • Botmeur (François Bothorel, Henri Kerjean),
  • Huelgoat (Pierre Grall, Louis Drevillon),
  • Berrien (Yves Begat, Joseph Goasdoué

é

La stèle en granite  aux 8 jeunes américains morts lors des combats autour du Huelgoat le 5 juillet 1944 (Place de la mairie) érigée 50 ans plus tard.


 Le soir venu des paras allemands sous l' emprise de l' alcool, à la recherche de vin (témoignage d'un fils d'une des survivants Melle Querneau) sortirent du bois massacrèrent aux fusils mitrailleurs des habitants innocentes de la rue des Cendres ,  ( des crimes de guerres gratuits perpétrés sur des civils et des femmes ,vu que les combats entre militaires étaient terminés .).

Forçant l'entrée du bar de l'Hotel de France ( aujourd'hui une galerie d'art ) dans la rue des Cendres qui possédaient à cette époque deux négociants en vins, les paras montèrent à l'étage ou Marie Le Dilasser soignait son mari blessé d'un coup de fusil .Ils abattirent cette malheureuse femme à coup de mitraillette. De là ils allèrent à la maison négociant en vin Querneau ,où ils mitraillèrent tuèrent  Mme Le Scour, née Querneau Adèle , Simone Le Scour et Jacques  Le Scour .En sortant ils tirèrent sur une maison en face ,tuant Adéle Rouiller à travers  les barreaux de sa fenêtre

Ils frappèrent à la porte du  notaire M François-Marie Le Dilasser ,maire de Huelgoat ,qui leur ayant ouvert , tomba sous une rafale de mitraillette.

Dans cette même rue des Cendres furent abattus Louis Cosquer, Marie Le Boulc'h ,son fils de 4 ans,Jean-Michel  doit sa vie à sa mère , elle s'allongea sur son fils pour le protéger quand la rafale l'a atteint , Pierre Le Scaff vieillard impotent de 75 ans, est abattu en pleine rue..

"Dans le quartier de la Roche Cintrée " et de la route de la gare les Nazis causèrent  la mort de Jean Baptiste Mouser de Marie Anne Le Gall et Henri Cabioch "qui rentrait chez lui"  .

Georges Le Scraigne et Auguste Quémener  furent tués lors des premiers combats de la Libération du bourg et de kervinaouet.

 ref Le Finistère 1940-1944 l'occupation Allemande la  Résistance la Libération  édition La découverte 2004  il y a une erreur dans le texte sur Huelgoat de ce livre ,Mme LE Scour est Querneau Adéle.

Une quinzième victime, un ouvrier huelgoatain des carrières mais un immigré , un rital, un citoyen italien ,fut aussi tué sous les balles des paras allemands, de ce fait non comptabilisé comme martyr par l' administration  de la mairie  ,du fait qu'il n' était pas français malgré que son décès soit enregistré au registre des décès de la mairie au jour du  5 août 1944  . Il n' a pas eu le droit d' avoir eu son nom sur le monument aux morts du Huelgoat.

 Qui est raciste et exnophobe: vous Corentin et votre mairie !

Les noms n'ont pas été gravés sur du granite du pays.


Le rituel des femmes tondues se déroula au Huelgoat quelques jours après ces événements quand le bourg fut plus calme ,il fut organisé par les résistants du canton de la dernière heure et les commissaires politiques FTP  .

Une jeune fille de Berrien fut tondue à tord, dénoncée pour collaboration allongée par un  FTP éconduit par celle-ci. ( source: la mère de Alain ,jeune fille à cette époque) mais aussi la femme d'un propriétaire d' un grand hotel , les deux filles d'un notable, amies d' officiers allemands logeant chez leur père ,la mère du Baron Noir de  Berrien ,ect.. Un des mes copains d' enfance ,il y a trois mois , il en pleurait, il m'a  posé la question si je savais que sa mère avait été tondue,  il venait d' apprendre ce fait avec une  méchante fille étrangère du Huelgoat. je ne pouvais  lui répondre  que" oui".


Les FTP dans la  Résistance dans les Monts d' Arez étaient le fer de lance du Parti communiste:  celui ci, il en fait son bastion finistèrien dans les années d' après-guerre . Huelgoat était devenue une petite Russie((Ses Koulak et ses camarades) , les ordres et les orientations politiques venaient de la Fédération de  Brest, pour rentrer à l'hospice prend ta carte au parti .( le bon temps de ma jeunesse)

  Jean Marie Le Scraigne, le dernier de nos chers staliniens  huelgoatains dans son dernier livre explique bien cela"  Drôle de guerre. Occupation. Résistance"  page 86/ Les américains venaient de faire leur entrée dans le bourg. ils ne s'y attardèrent pas longtemps , leur objectif était de bousculer l' occupant et de laisser le maquis occuper le terrain , ce que nous fîmes . c'est bien mot pour mot, aujourd'hui la politique des intégristes (résistants de la dernière heure) qui ont pris le pouvoir lors de la Révolution Arabe.  


Drôle de guerre. Occupation. Résistance.  Jean-Marie Le Scraigne


Pour ces exactions de guerre comme ceux du Huelgoat lors de la bataille de Brest  , le Nazi  Hermann-Bernhard Ramcke (Pourquoi Ramcke fut capturé dans la presqu'île de Crozon et non à Brest  ? HITLER avait préparé sa fuite de la presqu'île de Crozon où  devaient y décoller deux hydravions pour l' île de Jersey sous contrôle allemand  , Hitler voulait en faire son  dauphin. Cette opération commando allemande était  bien programmée mais ne put pas se faire?Ce qu'on dit aujourd'hui à Camaret) .Il  n'a jamais été sanctionné pour ce crime de guerre de civils de ses hommes . La faute vient à la municipalité  huelgoataine communiste d' après-guerre qui n'a vu l' opportunité de se pouvoir partie civile à son procès en France .  Je ne dirais pas que les victimes étaient en majorité des ré-gwenn ( des commerçants et un notaire maire pétainiste) (tous deux, le secrétaire de mairie le maire étaient de fidèles exécutants des ordres de l' occupant et respectueux des lois de Vichy Jean Marie Le Scraigne, page 42), Je pense du fait qu'on ne sache pas devant la justice que les FTP communistes locaux avaient une lourde responsabilité directe,  ils n' étaient pas là  pour protéger  les civils du bourg ce samedi soir 5 août au Huelgoat . Mon père ( fusiller marin ,FFL du RBFM (régiment de chasseurs de chars de la 2e division blindée  rattachée à la IIIe armée américaine comme la 6e division blindée US libératrice de  Brest) avait combattu ces mêmes parachutistes allemands en Tunisie et s'est battu lors de la Libération de nombreuses villes françaises tenus par les allemands( son char et son équipage furent les premiers à renter à Baccarat ) et  m'avait affirmé comme aussi  cet ancien officier américain venu un 5 août au Huelgoat qui avait participé à la bataille de Brest ,celui ci avait dit ce jour là à mon père que les résistants FTP locaux  étaient que des" Pieds nickelés" et des "Tartarin  de Tarascon".

. L 'Omertà  au Huelgoat était  de mise dans les années d' après guerre sur cette journée noire du  samedi 5 août 1944.  Je suis le fils de l'un des deux FFL gaullistes  de la commune , libérateurs de Paris et de Strasbourg, Mes instituteurs de l'école laic et les anciens proche de la Mairie ont réussi à faire croire à ceux qui n'avaient  pas connu la guerre cette propagante communiste ,sauf ceux de ma famille, que Huelgoat et les Monts d'Arez avaient libéré par eux les résistants FTP en occultant de l 'authenticité des intenses combats du Huelgoat entre parachutistes nazis et les jeunes venus d'Amérique frères d'armes de mon père . Un mythe nouveau était créé, celui de la Résistance communiste libératrice de La France.

Jean Marie Le Scraigne, notre dernier véritable communiste huelgoatain, sur sa guerre, parle peu et avec mépris  des américains, occulte les vrais libérateurs du Huelgoat et de la poche de  Brest," des plaqués dans leurs chars" dans son livre récent  (Drôle de guerre. Occupation. Résistance 2011.).  il veut nous faire croire que les américains , ils étaient des sauvages qui laissaient leur morts après eux :( elle dut, en rentrant de son travail , enjamber le corps du soldat américain , couché en travers de sa porte page 92)

(Dans les combats de la route de Brest du petit moulin et de kervinaouet , les américains n' eurent pas de perte. Eux étaient à l' abris dans leurs engins blindés. page 92) Cette phrase est insultante envers nos libérateurs américains et ma famille et la mémoire de mon père  décédé, huelgoatain comme lui .Mon père avait raconté à Claude son voisin  que ses tirs de mitraillette sur la tourelle de son  Chasseur de char M10 Wolverine  contre des snipers embusqués avaient sauvé la vie à ses compagnons d'armes dont un reconnaissant  jusqu' à devenir son frère de guerre .Mon père était son petit breton,il le rencontrait encore la guerre terminée quand il passait ses vacances à l’Hôtel de la Plage de Sainte Anne La Palud  .Son nom est connu de tous, c'était  le second maître Jean Moncorgé  dit Jean Gabin.

Je reconnais mon père au beret marin

Sur cette affiche familiale de Albert Brenet ,je reconnais mon père au beret marin sur  le destoyer M10 le Strabourg  du 3e peloton du 3e escadron du RBFM .


L'article de l' hebdomadaire Le Poher de juillet 2000 .La biographie de mon père

Mon père décédé le 6 juin 2010; l' administration navale française( collaborationniste durant toute la guerre)  lui a toujours refusé la Légion d'Honneur au titre de croix de guerre trois citations dont une: seul avec un alsacien comme interprétte ils négocièrent  la rédition d'un groupe d' officiers allemands    .Il  a eu une trépanation ,mais  pas des preuves administratives vu que c'était  dans un hôpital de campagne US  du à un éclat d' obus US et le rédigé perdu d' nue citation de sa campagne de Tunisie ( il avait déserté  la marine pétainiste de Darlan  pour rejoindre la résistance FFL tunisienne et les alliés ,dans son livret militaire il est marqué pour cette période en Afrique où il était condamné à mort par l' Etat français "congé sans solde" ) et la libération de la France au sein du Régiment de blindés des fusiliers marins de la 2 DB de Leclerc . De retour  au Huelgoat il était considéré comme  tous les FFL bretons des héros,  mais avec le temps, on a occulté ses sauveurs de l' honneur et de son rang d' alliés de la France  pour le culte des martyrs des exactions nazis .  

( Un allemand ne se rendait jamais aux français et pour cause! ( certains actes de résistances locales des FTP ne sont avérés  des exécutions sommaires d'allemands qui se rendaient.)Mon père le savait, en hiver 1944-45 , il portait l' uniforme US au béret de marin ,avec l' aide d' un alsacien germanophone ,ils négocièrent  le réédition d'une dizaine d' officiers allemands armés dans une casemate en Alsace,mon père  le breton avait  réussi à leurs faire croire qu'il était un militaire américain.  ( il n'a jamais su qu'il avait pris prisonnier dans ceux ci un général; en Alsace; un exploit d'un matelot digne d'un officier donc de ce fait anonyme dans les archives militaires et occulté  par son hiérarchie que j'ai retrouvé la preuve de sa bravoure sur le site ALAMER)   "" Le RBFM mettra encore à son actif ......, et fera prisonnier le général allemand commandant le secteur"".  Pour cet acte de reddition de militaires allemands gradés, il lui a été décerné une citation au régiment.)

le destoyer le  STRASBOUG aux 12 victoires

Le destroyer le STRASBOURG aux 13 victoires et le quartier-maitre Guillaume Corentin Le Borgne

cliché personelle

Ce cliché  emblématique ressemble à une iconographie religieuse, il a été pris le 25 août 1944 de la Libération de Paris Place de la Concorde,face à l' obélisque devant le ministère de la Marine, Rue Royale.

Régine a retrouvé ce cliché chez Mimi dans les archives de notre tante de Plouyé ce mois de juillet 2013 .

En fait cette photo est déjà connue, elle est dans l' album mémorial de la 2 DB édité en 1990.

Le tank Destroyer Dunkerque était le char de tête du 3e peloton du 3e escadron du RBFM. On reconnaîtra sur ce cliché, dans la tourelle, Robert Dunaux et Yves Jaouen, debout de dos, José Caja qui a trouvé la mort lors de la libération de Sarraltroff, Sur ce char c'est bien le marin au poste de la mitraillette notre père Guillaume Corentin Le Borgne.

Tout un symbole de la France- Libre sur ce cliché : Ce char destroyer TD M10 porte le nom de ce navire sabordé à Toulon en novembre 1942 sur ordre du ministère de la Marine. Ces fusiliers marins de Bizerte sont bien dans la posture prêt à l' abordage du ministère de la marine collaborationiste et pétainiste qui a déshonoré la Royale qu' occupe ce palais Rue  Royale.

cliché personelle

cliché personelle

Facebook  vous demande de rechercher les noms de vos copains de classe d'école et le lieu où on a pris les photos. Et les anciens qui ont fait la guerre et qui ont été photographié?

A quel jour et quelle heure la colonne fut bombardée?

Ces deux clichés ont été pris le 26 août 1944 sur la place de la Concorde (vous remarquez qu' une colonne de l'hotel du Crillon , elle avait détruite ce jour là, soi disant par erreur par un des copains du 3e escadron de combat de mon père .Un résistant lui avait lancé "" Fais gaffe à la cinquième colonne !"" ) Je reconnais sur ce cliché: les tank Destroyer le Dunkerque et le Strasbourg du 3e peloton du 3e escadron du RBFM.de la 2 DB, José Caja , les bras levés ,le chef de mon père Guillaume Le Borgne qui est à son poste de la mitrailleuse du destroyer le Dunkerque.

http://glangl1.free.fr/Parole/Page 1944.html

http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=1035

http://www.rbfm-leclerc.com/photos3escadron.html  Le TD STRASBOURG sur la place de la Concorde, devant l'hotel Crillon  le 26 aout 1944

Le Monde illustré  du 14 avril 1945

Le Monde illustré  du 14 avril 1945

Les fusiliers marins (ceux du commando Kieffer n'ont pas eu l' honneur de défiler ce jour là) et du RBFM défilent dans Paris le 2 avril 1945 lors de la Journée des drapeaux. En fin de peloton à droite ,c'est bien mon père qui porte le fanion de son régiment..

En Lorraine, un destroyer tombe en panne au cours d'une patrouille hardie à 13 kilomètresà l'intérieur des lignes ennemies. Il y a là un sous-officier et quelques hommes. Fidèles aux traditions de la Marine, ils n'abandonnent pas leur char, ils se barricadent dans le village et attendent, prêts à vendre chèrement leur vie. Pas d'Allemands en vue. Croyez-vous que les marins vont rester cachés en attendant l'arrivée des secours ? Le premier jour, passe encore, mais le deuxième ils partent en reconnaissance, armés de leurs mitraillettes. Ils font prisonniers 20 Allemands et capturent leurs 20 bicyclettes. Le lendemain ils s'emparent d'une auto, d'un canon et de 20 chevaux et c'est montés sur leurs chevaux qu'ils recevront quelques jours plus tard le détachement envoyé pour les délivrer.

Dans ce livre de 1945  j' ai trouvé cette légende militaire écrit à chaud  qui ressemble  au fait de guerre de mon père

NOEL EN FRANCE  1944

NOEL EN FRANCE  1944

A la mémoire du maître-torpilleur José Caja, le chef de mon père, qui a trouvé la mort , lors de la libération de Sarraltroff, sur le char Dunkerque du régiment blindé de fusiliers marins de la 2e DB

Le monument aux morts (civils et militaires  des guerres du XX e siècles.)
94 victimes de la guerre 1914- 1918( Huekgoat et  Plouyé), 55 victimes militaires ,résistants, fusillés et civils massacrés de la guerre 1939-1945.et quatre des guerres coloniales.
Il était devant la chapelle Notre Dame des Cieux  ( dédiée à la Vierge au glaive) ,il a été déplacé en 2004 devant la mairie( trop de marches pour y accéder pour nos anciens combattants  ).Il a été inauguré par Jean Moulin le sous préfet de Chateulin  le 6 mars 1932  .

Environ 27 000 soldats français ont été tués pendant la seule journée du 22 août 1914, faisant de cette journée le jour le plus meurtrier de l'Histoire de France dont 16 940 morts français ce jour là en Belgique. Au regard des pertes alliées des batailles de Normandie qui sont de 40 000 militaires. Omaha Beach la sanglante 2500 morts américains. Mais aujourd’hui qui connait les batailles de Maissin et de Rossignol en Belgique .On a occulté ces carnages, ces milliers de bretons et vendéens qui sont morts et disparus sous la mitraille des Allemands dans ces deux seules hécatombes. Pour Huelgoat j’ai recensé sur le monument au morts 8 morts ce jour là en Belgique .

 

AUGES Pierre Louis Marie
AUTRET Guillaume Marie
JAFFRENNOU Jean Louis
LE BEC Joseph
LE GOFF Jean Marie
MORVAN Joseph Marie

QUEMENER Jean Louis
RITZ François Marie

Combat de Maissin (22 août 1914)

http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140619_00492669

C’est la doctrine de l’offensive à outrance du début de la guerre  du haut commandement ,Ce genre d’attaques faisait la part trop belle aux Allemands retranchés derrière leurs resaux de fils de fer barbellés et munis d’armes automatiques. Les pertes françaises de ce combat de Maissin se chiffrent à 99 officiers et 4.085 hommes  en majorité bretonne dont 7 huelgoatains.à Maissin

http://www.quememoires.org/la-bataille-des-frontieres-22-aout-1914/

https://www.youtube.com/watch?v=v0OwbmR23ig

http://www.tvlux.be/video/un-jour-en-enfer-ep-11-maissin-porcheresse_17006.html

Le  Huelgoat ville de garnison durant la Grande Guerre