Saint Jean l' Évangéliste  le saint pourfendeur des cultes polythéismes

Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle (Évangile de Jean 3:14-15).phrase de Jésus adressé à Nicodèm

Cette représentation de Saint Jean l' apôtre nous le montre tenant à la main un calice d' où émergent les 3 têtes du serpent. C'est très rare de voir  trois têtes du serpent d' airain émergeant  du calice de saint Jean)

Le Serpent qu’on voit associé à Jean dans cette représentation  n’a rien du Tentateur du Jardin d’Eden .C'est dans Dans le livre des Nombres (21,6-9), que rattache la symbolique du serpent d’airain que Moïse présenta à la vue des Hébreux mordus dans le désert par les serpents brûlants. Ne comprenant rien à la valeur initiatique de cette marche dans le désert et ses épreuves, ils avaient maugréé contre Dieu et contre Moïse. Mais par le Serpent d’Airain,  ils furent guéris après avoir reconnu leur erreur. Et c’est l’Evangéliste Jean qui rappelle cet épisode en faisant dire à Jésus « Comme Moïse éleva le Serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Eternelle. » (3,14-15) phrase de Jésus adressé à Nicodème .Dans ce contexte, le Serpent retrouve la signification qu’il a dans les mythes anciens, et redevient , comme entre les mains de Saint Jean, le Symbole de la Connaissance, et de la Guérison et de la Vie qui lui sont attachées. source joradia.net   Le serpent d'Airain

Le livre des Nombres (21,6-9), Alors le Seigneur envoya contre eux des serpents venimeux ; ils mordirent un grand nombre d'Israélites qui en moururent . 7 Le reste du peuple se rendit auprès de Moïse pour lui dire : « Nous avons péché en vous critiquant, le Seigneur et toi ! Supplie donc le Seigneur d'éloigner ces serpents de nous. » Moïse se mit à prier le Seigneur en faveur du peuple. 8 Le Seigneur lui répondit : « Façonne un serpent de métal et fixe-le sur une perche. Quiconque aura été mordu et le regardera aura la vie sauve. » 9 Moïse façonna donc un serpent de bronze et le fixa sur une perche.(un arbre) Dès lors, toute personne qui avait été mordue par un serpent et regardait le serpent de bronze avait la vie sauve .

l’Apocalypse de Jean 12 9 L'énorme dragon fut jeté dehors. C'est lui le serpent ancien, appelé le diable ou Satan, qui trompe le monde entier. Il fut jeté sur la terre, et ses anges avec lui 


Saint Jean l' Evangéliste, pourfendeur des cultes polythéisme d' Artemis  a comme attribut le calice de résurrection comme Sucellos et son chaudron sacrificiel la divinité païenne de Suelgoad  celle qui donne la vie et la mort. Il est représenté en occident toujours jeune, malgré qu'il soit mort à un âge avancé , il. serait mort à Ephése en l'an 101 à l'âge de 98 ans. Il est aussi représenté dans la  scène de la Dormation de la Vierge.

Vitrail de la chapelle (vers 1500) du buste du Christ en croix avec deux anges porteurs de calices, "hématophores recueillant le saint sang  (le sang dans le sacrifice est la part  qui revient à Dieu chez les Juifs.)

Les anges autour du Christ en croix

Anges porteurs de calices, "hématophores"

Dans une évolution où s'approfondissent les significations symboliques, les artistes de la chrétienté confient aux anges, à une époque difficile à déterminer, la fonction spécifique de porteurs de calices. Le sacrifice du Golgotha rejoint le sacrifice de la messe, la croix et l'autel étant indissolublement liés. Vieille doctrine, chère à l'école française de spiritualité, quelque peu négligée au profit d'autres aspects, comme celui du partage de la parole et du pain. Mais ne l'oublions pas, nos calvaires datent d'un âge qui fondait sa pédagogie spirituelle sur d'autres critères que les nôtres. Les coupes destinées à recueillir le sang qui coule des saintes Plaies deviennent ainsi des calices liturgiques. S'ils ne l'ont pas inventé cela n'a pas manqué d'attirer l'attention des sculpteurs de calvaires. Le moment est donc venu de s'interroger sur le pourquoi de cette prédilection. Au delà de l'explication souvent avancée mais peu convaincante, qui voit dans les coupes une évocation du Saint Graal du roman médiéval, on avancera des raisons plus pertinentes. Si la relation entre le sang rédempteur et la coupe eucharistique remonte à une haute antiquité, certaines époques y ont été plus sensibles suite à l'accent mis par les prédicateurs. Le XVe siècle bas-breton participe vigoureusement à ce que A. Guerreau (Créations de couvents franciscains en France, Revue d'histoire de l'église de France, tome LXX. numéro 184, 1984, p. 28) appelle pour le nord du pays, "la seconde poussée franciscaine", une poussée qui s'est révélée vivace jusqu'en basse Bretagne où ont fleuri les fondations des fils de saint François. Le couvent de Cuburien, à Saint-Martin-des-Champs en 1458, celui de Landerneau en 1488, et de Notre-Dame des-Anges à Landéda, sur les rives de l'Aber-Wrach en 1507, témoignent d'une forte implantation des Récollets en pays de Léon.

Les Anges dans nos églises

 

Plusieurs représentations de Jean nous le montrent tenant à la main un calice d'où émerge la tête d'un serpent. C'est une allusion à un miracle qu'il aurait accompli pour prouver à Aristodème et aux Éphésiens la supériorité du christianisme sur le culte des idoles : sommé de boire une coupe de poison, il en avale le contenu d'un trait et n'en est absolument pas incommodé, tandis que les deux goûteurs désignés pour tester ce poison s'écroulent foudroyés en quelques secondes (ils seront ensuite ressuscités par le saint).

On attribue à l'apôtre Jean de nombreux autres miracles :

l'empereur Domitien lui fit subir le supplice d'être plongé dans une cuve d'huile bouillante. Mais celle-ci se transforma en bain rafraîchissant. Ce supplice eut lieu près de la porte de Rome menant vers le Latium et appelée ultérieurement porte Latine..Une fois de plus, le jeu de mot "Porte la tine" fit de saint Jean un patron des vignerons et tonneliers puisque les vignerons portent la tine ou la hotte ou la cuve.

  • À son arrivée dans l'île de Patmos, il y avait un mage maléfique, nommé Kynopse, servi par de nombreux serviteurs démoniaques. Les prêtres du temple d'Apollon demandèrent à ce dernier de les débarrasser de Jean, qui commençait à faire des conversions. Jean, par la seule puissance de sa prière adressée à Jésus-Christ, réussit à chasser les serviteurs démoniaques du mage, démontrant que le pouvoir de ce dernier n'était qu'illusion, et à sa prière, la mer engloutit le mage et l'emporta, comme autrefois le Pharaon lancé à la poursuite de Moïse.
  • Lors d'une fête en dévotion à la déesse Artémis, que vénéraient les habitants d'Éphèse, Jean monta sur la colline où se trouvait une grande statue de la déesse et commença à haranguer la foule païenne. Celle-ci, furieuse, tenta de le lapider, mais toutes les pierres frappèrent la statue qui fut mise en pièces, puis les pierres se retournèrent contre ceux qui continuaient à les lancer. À la prière de Jean, la terre trembla et engloutit les plus vindicatifs, mais après que la foule eut supplié Jean et fait appel à sa miséricorde, ils ressortirent tous des antres de la terre, vénérant le saint et demandant le baptême.
  • Jean fut arrêté et conduit au temple d'Artémis devant un officier impérial qui l'accusa de magie maléfique et voulut le mettre à mort. Jean se mit à prier Dieu, et le temple s'effondra sans porter atteinte à aucune vie humaine.
  • Pendant son voyage d'exil vers Patmos, il guérit par ses prières les soldats de son escorte qui avaient tous la dysenterie, et en arrivant dans l'île, il guérit aussi par ses prières le fils d'un notable de l'île, atteint d'un « esprit impur », ce qui lui permit de baptiser toute la maisonnée dès son arrivée.
  • Un autre jour, à Éphèse, entouré d'une foule de disciples et d'habitants, il bénit la dépouille d'une femme particulièrement pieuse, nommée Drusiana, et celle-ci ressuscita.
  • Au moment de sa mort, il se fait creuser une fosse et y descend en priant Dieu. Dès qu'il a fini sa prière, il est entouré d'une lumière si vive que personne ne peut la regarder. Une fois la lumière disparue, on trouve la fosse remplie de manne divine. Une autre version de sa mort veut qu'il se soit fait enterrer encore vivant et recouvrir de terre par ses serviteurs, mais, lorsque ses disciples arrivèrent et voulurent le déterrer, il avait disparu. Tous pensèrent que son corps avait été ressuscité et était monté au ciel, selon la parole de Jésus-Christ répondant à Pierre qui le questionnait sur Jean : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je revienne qu'est-ce que cela te fait ? » (Jean XXI:22).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_%28ap%C3%B4tre%29