La grotte du diable.

En fait le diable est la christianisation chrétienne du dragon de la légende locale de sainte Victoire de la chapelle des Cieux.

Le diable de la chapelle

La grotte de l' enfer  de la chapelle Sixtine

la bouche de l' enfer  de la chapelle Sixtine.

Un site légendaire dédié au diable inventé par le Syndicat d'initiative vers 1920  pour les touristes lors de la création du  chemin pittoresque et l'aménagement de cette grotte dans le chaos du Saouelec

La vrai  grotte du Diable dans les légendes avant la venue des touristes est celle et son lac souterrain des profondeurs du Gouffre dit du Diable  du Kastell-Gwibel ar Rampez)  

La Grotte du Diable réserve aux promeneurs d'autres frayeurs. Cachée sous le chaos, on y descend par une mince échelle. La mousse verte et glissante rend le périple d'autant plus délicat. L'eau souterraine jaillit d 'une bouche béante. Les habitués des lieux racontent qu'un paysan pourchassé par les Chouans s'y serait réfugié. Affublé de deux plumes rouges et armé d 'une fourche, il aurait fait fuir ses poursuivants persuadés d 'avoir rencontré l'ombre du diable avec ses cornes. (source office du tourisme).

Dans les années  d'après guerre  les guides d'Huelgoat ne  fréquentaient que les sites de la roche et du ménage. Vers les 1980 certains jeunes du fait que les meilleurs places de guides du site du chaos étaient  prises ont crée cette légende pour les touristes qui descendaient dans la grotte pour la pièce de monnaie .

Lorsque le Père Maunoir commença au XVIIe siècle ses missions dans la Cornouaille des Monts d'Arez, on le rencontrait alors, à chaque pas, animant une ténébreuse bande, la Cabale, Cette « Citadelle d'Enfer » n'était que possession, envoûtements, Messes noires, sabbats nocturnes, pactes diaboliques. Malgré ses prédications et ses exorcismes, le Père Maunoir laissait, à ses successeurs, un fief où le satanisme était toujours vivant.

 

Ce Trou du Diable à Huelgoat, serait l'entrée de la route qui mène à l'Enfer. Ce chemin est large et facile à la marche. Quatre-vingt-dix-neuf auberges sont des arrêts qui doivent durer chacun cent ans. Des « choses douces » et « des choses fortes » sont servies par des servantes de plus en plus belles et accortes à mesure que l'on approche de l'Enfer. Si le voyageur modère son boire et arrive à la dernière auberge sans être ivre, il peut revenir sur ses pas. L'Enfer alors n'a plus de droits sur lui. Mais au cas où il serait trop « chaud de boire », les diables lui font avaler une affreuse mixture de sang de crapaud et de couleuvre. Désormais le diable est son maître.

BERNARD DE PARADES

Erreur.Ce n'est pas la grotte du Diable mais le Gouffre du Diable