LA STELE DE VICTOR SEGALEN

(Victor Segalen
1878-1919)

Cette stèle dédiée un poète ,en granit non local et une épitaphe en granit du Labrador  me choque.

Médecin de marine, ethnographe et archéologue, Victor Segalen poursuivit, de la Bretagne, à l'Océanie et à la Chine, un voyage passionné par la découverte des voix étrangères à la culture européenne. Après des études

de médecine à Bordeaux, l’officier-médecin est affecté en Polynésie. Il séjourne à Tahiti, en 1903 et 1904, et consulte, à l’occasion d'une escale aux Marquises, les derniers croquis et carnets de Gauguin, décédé trois mois avant son passage.

Il rapporte de Polynésie un roman, les Immémoriaux (1907), un journal et des essais sur Gauguin et sur Rimbaud qui seront publiés longtemps après sa mort (Journal des îles, 1978). Pour son premier séjour en Chine, Victor Segalen soigne les victimes de l’épidémie de la peste de Mandchourie (1908), puis il souhaite s'y installer avec sa femme et son fils (1910). La première édition de Stèles voit le jour à Pékin en 1912. Il entreprend (en 1914) une mission archéologique consacrée aux monuments funéraires de la dynastie des Han. Il en résultera une étude capitale sur la sculpture chinoise, dont il faudra attendre 1972 pour la voir publiée : la Grande Statuaire chinois. 

Il  est trouvé mort ici, à quarante et un ans, le 21 mai 1919,  au kastell-guibel,,Hamlet à la main.il est enterré au  cimtière du Huelgoat. Il était né à Brest, rue Massillon, le 14 janvier 1878.

Plusieurs universités portent son nom comme celle de Bordeaux 2 et de Brest.

Œuvres

A dreuz an Arvor, 1899.
L’observation médicale chez les écrivains naturalistes, Thèse, Bordeaux, 1901.
Les Immémoriaux, (sous le pseudonyme de Max Anély), 1907.
Stèles, 1912. Editions multilingues en ligne L'ARBRE D'OR–
Peintures, Gallimard, 1916.

Parutions posthumes

Orphée-Roi, 1921.
René Leys, 1922.
Mission archéologique en Chine (en collaboration avec Gilbert de Voisins et Jean Lartigue), 1923-1924.
Équipée. De Pékin aux marches thibétaines. 1929