Elle est emblématique dans l'iconographie chrétienne Marie-Madeleine, la pécheresse, comme si elle récupèrait le sang des plaies du Christ dans son vase de parfums qui est son attribut depuis le repas chez Simon où elle a lavé les pieds du Christ,
Marie-Madeleine n'est-elle pas le Graal ?,
Le Prophète Osée prédit la résurrection : Le troisième jour il ressuscitera, et nous vivrons en sa présence. O mort, je serai ta mort. Isaïe ajoute : Son sépulcre sera glorieux.
le portement de la croix
i Le Prophète David prédit la passion du Sauveur : Ils m'ont donné pour nourriture du fiel, et dans ma soif ils m'ont abreuvé de vinaigre. Tous ceux qui m'ont vu se sont moqués de moi ..., ils ont secoué la tête en disant : Il a espéré au Seigneur, que le Seigneur le délivre et qu'il le sauve, s'il est vrai qu'il l'aime. Ils ont jeté les yeux sur moi qu'ils avaient couvert de plaies. Ils ont percé mes mains et mes pieds ... Ils ont partagé mes vêtements, et jeté ma robe au sort.
s Le livre d'Esaïe, un passage semble presque être un résumé de la vie de
Jésus. Esaïe 52:13-53:12
Mon serviteur, dit le Seigneur, va
obtenir un plein succès et recevoir les plus grands honneurs. La plupart, en le
voyant, ont été horrifiés, tant son visage était défiguré, tant son aspect
n’avait plus rien d’humain. Et maintenant, la foule des nations est stupéfaite à
son sujet, des rois ne savent plus que dire, car ce qu’ils voient n’a rien de
commun avec ce qu’on a pu leur raconter, ce qu’ils apprennent est inouï. Qui de
nous a cru la nouvelle que nous avons apprise ? Qui de nous a reconnu que le
Seigneur était intervenu ? Car, devant le Seigneur, le serviteur avait grandi
comme une simple pousse, comme une pauvre plante qui sort d’un sol desséché. Il
n’avait pas l’allure ni le genre de beauté qui attirent les regards. Il était
trop effacé pour se faire remarquer. Il était celui qu’on dédaigne, celui qu’on
ignore, la victime, le souffre–douleur. Nous l’avons dédaigné, nous l’avons
compté pour rien, comme quelqu’un qu’on n’ose pas regarder. Or il supportait les
maladies qui auraient dû nous atteindre, il subissait la souffrance que nous
méritions. Mais nous pensions que c’était Dieu qui le punissait ainsi, qui le
frappait et l’humiliait. Pourtant il n’était blessé que du fait de nos crimes,
il n’était accablé que par l’effet de nos propres torts. Il a subi notre
punition, et nous sommes acquittés ; il a reçu les coups, et nous sommes
épargnés. Nous errions tous ça et là comme un troupeau éparpillé, c’était chacun
pour soi. Mais le Seigneur lui a fait subir les conséquences de nos fautes à
tous. Il s’est laissé maltraiter sans protester, sans rien dire, comme un agneau
qu’on mène à l’abattoir, comme une brebis devant ceux qui la tondent. On l’a
arrêté, jugé, supprimé, mais qui se souciait de son sort ? Or, il était éliminé
du monde des vivants, il était frappé à mort du fait des crimes de mon peuple.
On l’a enterré avec les criminels, dans la mort, on l’a mis avec les riches,
bien qu’il n’ait pas commis de violence ni pratiqué la fraude. Mais le Seigneur
approuve son serviteur accablé, et il a rétabli celui qui avait offert sa vie à
la place des autres. Son serviteur aura des descendants et il vivra longtemps
encore. C’est lui qui fera aboutir le projet du Seigneur. Après avoir subi tant
de peines, dit le Seigneur, mon serviteur verra la lumière de la vie, il en fera
l’expérience parfaite. Les masses humaines reconnaîtront mon serviteur comme le
vrai Juste, lui qui s’est chargé de leurs fautes. C’est pourquoi je le place au
rang des plus grands, c’est avec les plus puissants qu’il partagera le butin.
Car il s’est dépouillé lui–même jusqu’à en mourir, il s’est laissé placer au
nombre des malfaiteurs, il a pris sur lui les fautes des masses humaines, et il
est intervenu en faveur des coupables.